Quel est l'avenir de nos truites de souches ?
Malheureusement on n’a plus autant de truites autochtones qu’auparavant dans nos rivières de l’Autunois-Morvan, un patrimoine en vois de disparution.
Cliquez sur l'image

Nos truites préfèrent la partie amont des cours d'eau où l’eau est oxygénée et courante. Les farios remontent très en amont dans les ruisseaux pour la reproduction, peut se reproduire à partir de deux ou trois ans. Elle se reproduit de novembre à janvier dans une eau entre 5 et 12°c durant l'hiver. Elles déposent leurs œufs dans leur zone se frayent, la femme recouvre les œufs de gravier pour les protéger, puis elle quitte le nid. Il est très fréquent de trouver les truites dans les anfractuosités creusées sous la berge ou sous les roches. Mais toutes ces conditions de qualité d’eau, d’habitat et d’accessibilité aux frayères sont de plus en plus difficiles à trouver.

La qualité de l’eau est de moins en moins bonne en France, la moitié des eaux sont en bon état chimique ?. Les pollutions auxquelles sont soumis les cours d’eau étant très diverses. Les pesticides sont présents dans presque tous les cours d’eau « 91% des points mesurés » et près d’un tiers des eaux de surface sont polluées par les nitrates « de 40 mg de nitrates/l ».
Plus personne n’entretient les rivières, la végétation en bordure du cours d’eau permet d’apporter de l’ombrage et maintient la température de l’eau froide. Au-delà de 18°C, la truite aura tendance à fuir. Les racines des arbres constituent de très bonnes caches et permettent le maintien des berges. La végétation est donc un compartiment très important de l’écosystème aquatique et elle doit être préservée.

Il y a encore de nombreux progrès à faire pour améliorer la qualité de l’eau et c’est l’affaire aussi de la Fédération de Pêche de la Saône et Loire et de l’AAPPMA d’Autun. Les truites ne peuvent plus remonter frayer, dans le Morvan, ce sont un obstacle à la remontée de la truite, tous les kilomètres de cours d’eau. Les innombrables obstacles sont d’origines diverses : buses sous les routes, barrages, seuils, ainsi que la pollution génétique induite par le déversement de poissons (truite arc-en-ciel), qui limitent les déplacements de la truite. Les poissons ne peuvent plus accéder à leurs frayères et les truites disparaissent petit à petit.

La gestion de l’eau est l’affaire de tous et même des protecteurs des milieux aquatiques et de la pêche. On ne peut pas isoler un seul facteur responsable de la dégradation des cours d’eau ou de la disparition de la truite. Cette tendance à la dégradation des rivières n’est pas irréversible, comme on peut le constater dans d'autres Fédérations de pêche (Jura). L’expérience a montré que des programmes de restauration peuvent faire revenir les truites dans nos ruisseaux.
Barrage de Saint-Andoche, 6 Saumons pour l’effacement du Barrage de Saint Andoche ?
Les affluents de l’Aron et de l’Arroux
La carte des rivières du sud Morvan montre la forte présence d’obstacles y compris sur les petits ruisseaux de têtes de bassin. Seuls sont représentés des ouvrages, petits ou grands, qui ont fait l’objet d’un recensement. La grande inquiètude pour la Féfération de pêche de Saône et Loire est un seul point noir subsiste le Barrage de Saint Andoche pour les 6 saumons. Les pêcheurs sont-ils vraiment pris pour des jambons ? http://www.peche-saone-et-loire.fr/index.php?mact=News,cntnt01,detail,0&cntnt01articleid=110&cntnt01returnid=15
Il y a 11 barrages classés prioritaire et les petits points rouges sont des obstacles infranchissables, barrages et micro-barrages (voir la légende et la carte), sur le bassin de l'Autunois-Morvan 7 barrages, barrage de Saint Andoche, Barrage vieille piscine, barrage Charmoye, barrage des Granges, Barrage de la Canche, microcentrale du Piéjus, plan d'eau de Bouton, ce qui prouve la méconnaissance Fédérale des ouvrages de l'Arroux et des rivières de 1ère catégorie du Méchet, la Canche, la Celle, le Ternin et des ruisseaux plus de 50 barrages et micro-barrages infranchissables, donc il n'y a pas qu'un seul barrage qui fait obstacle. Les poissons migrateurs vont avoir des difficultés pour aller vers les sites de reproduction du sud Morvan.
La restauration de la libre circulation migratoire sur les affluents de l’Aron et de l’Arroux est un enjeu majeur pour la biodiversité à l’échelle de tout le bassin de la Loire .

L’Arroux est un affluent en rive droite de la Loire. Il longe le sud du Morvan sur une centaine de kilomètre et rejoint la Loire après 140 km de parcours, à Digoin. Il prend sa source à 440 m d’altitude dans la commune de Longecourt-les-Culêtre en Côte d’Or. Plusieurs affluents naissent sur le socle du Morvan : le Ternin, la Celle, le Méchet, le Ruisseau de Bussy, la Braconne.

Barrage Mittal à Gueugnon = 6 Saumons
Toutes les stations de comptage sont en régressions sauf Gueugnon ici
La Fédération de pêche évoque le point noir sur l’Arroux (N.B. : un point noir subsiste sur l'Arroux à AUTUN : le barrage de St-Andoche. Ce barrage bloque l'accès des saumons à la rivière la plus favorable à la reproduction de l'espèce : le Ternin. Un réflexion est actuellement engagée par la ville d'Autun et les services de l'état pour aménager ou araser ce barrage). http://www.peche-saone-et-loire.fr/index.php?mact=News,cntnt01,detail,0&cntnt01articleid=110&cntnt01returnid=15
Pourquoi elle n’évoque pas les points noirs sur du Ternin, la Celle en Morvan ……pour la reproduction du Saumon dans les rivières morvandelles
Elle s'est au moin que d'autres catégories de barrages en amont existent ?
Il s’agit donc d’ ouvrage prioritaire dans le cadre plan « Migrateurs Amphihalins » (contrats de plans Etat Région) pour accroître le domaine accessible aux saumons.

Les preuves sont-elles dans le dossier bleu du président de la Fédération de pêche ?

Parlons vrai sur l’avenir du barrage
Lors de la réunion du jeudi 7 janvier 2010 sur l’étude ECERP Hydro expertise, la Fédération de pêche de Saône-et-Loire comme tous les organismes de l’état ont reçu le rapport, comme il est fait a chaque foi qu' une décision est a prendre la Fédération joue cavalier seul sans aucune concertation sur l’étude et aucun avis du technicien de la Fédération de Mr Maupoux avec l’AAPPMA d’Autun, celle-ci décide le jour même avec les organismes de l’état de l’effacement du barrage, de quoi se mettre en colère (qu’elle est le rôle de la Fédération de pêche vis a vis des AAPPMA ?), les seules personnes sur la réhabilitation du barrage avec une rivière artificielle est l’UGAPM aux noms des pêcheurs, Autun Morvan écologie, les riverains, comité Canoë Kayak et (élus).
En 2002 l'ex-président de la Fédération de pêche Mr DUBRION lui était présent a cette réunion et il était pour l'aménagement du barrage de Saint Andoche, pour la sauvegarde de la pêche de loisirs et de nos espèces, celui-ci très en colère contre le LOGRAMI qui n’avait pas demandé l’avis de l’AAPPMA d’Autun et de la Fédération de pêche sur la destruction du barrage, rappel a l'époque l'AAPPMA d'Autun n'avait pas été invité par le maire actuel.
J’ai du rencontré l’ONEMA à Montceau-les-Mines qui mon informer sur les résultats techniques, hydrauliques et mesures du barrage, car nous n’avions eu aucune information de la Fédération de pêche a ce sujet depuis et l’AAPPMA d’Autun n’a aucun spécialiste ou technicien au bureau.
Il va sans dire que la passe à poisson ne fonctionne pas, ainsi que le mécanisme à clapet, aucun entretien n’est fait par la ville d’Autun, celle-ci devra mettre en état pour la libre circulation des poissons et des sédiments …….. (Voir article classement des cours d’eau)
Embacle dans la passe a poisson

Après réflexion : Information, blog du Maire, lettre et discours de Mr LIORET du 7 janvier pour une nouvelle
étude sur les risques d’inondation, se qui ma laisser un doute.
Il y a-t-il eu tromperie (DOL) par les élus sur la volonté de la réhabilitation ?
Pourquoi il n'y a rien a ce sujet sur le compte rendu du conseil municipal, rien sur le budget des travaux?
Pourquoi le barrage n’a pas été classé monument historique ?
Les pêcheurs sont-ils seulement des voix pour son élection, comme on nous l'a laissé entendre ?
Le barrage n’a aucune utilité publique pour la ville, sauf pour les pêcheurs.
La commune d’AUTUN est dans l’obligation d’assurer la franchissabilité piscicole de l’ouvrage de Saint-Andoche depuis janvier 1991 car la réglementation basée sur une obligation de moyens a évolué vers une obligation de résultats (non respectée dans le cas présent).
L’estimation de l’effacement 700 000 €, la réhabilitation du barrage + rivière artificielle 300 000 €.

Concernant l’effacement du barrage du Ternin, elle n’à poser aucun problème pour les participants, tous ont votés pour, et pourtant les travaux ne sont toujours pas réaliser depuis 2010.
Estimation sur le Ternin 400 000 €

Pensez-vous réellement que la ville d’Autun a les moyens financiers de prendre en charge la totalité de la réhabilitation des travaux des deux Barrages de 700 000 € à 1 100 000 € suivant le choix et sans subvention ?

Par contre, les études et l’effacement sont subventionnés de 20 % à 100 % par les services de l’état, Agence de l’eau …. .
Des négociations sont-ils prévus pour l'effacement total de l'ouvrage ?
Les membres du bureau de l’UGAPM auront-ils le courage de défendre et d'informer les pêcheurs ? à mon avis non (vu l’article du 24 aout 2011). Le nouveau président de l'AAPPMA d'Autun est-il sous les ordres du Maire d'Autun ?
Rappel :
En ce qui me concerne, je n’ai jamais quitté le navire même si à ce jour l’eau est bien trouble, jamais eu de promotion ou employé à la ville d’Autun pour mes fins personnelles et je ne me sens redevable envers personne.
Même si cela m'a coûté la place de président de l'AAPPMA d'Autun sur tous les dysfonctionnements que j'ai dénoncés, Barrage de Saint Andoche, pollutions de l'Autunois Morvan ....., aucun regret, j'ai exercer mon rôle sur la protection du milieu aquatique qui a déplus au Maire d'Autun et membres du bureau.
Le président Fédéral profite de la situation et rentre dans la brèche pour influencer les pêcheurs "le discours de M. GUYONNET a manqué d'objectivité et n'a été qu'une attaque virulente à mon encontre. De ce fait les pêcheurs ont compris que leur Président de Fédération désirait que je ne sois pas réélu président, ce qui est contraire à toute morale et surtout contraire aux engagements de neutralité pris par la Fédération de Saône et Loire", surtout d'avoir fait pression aux pêcheurs sur les propos « Aujourd’hui nous sommes ici parce qu’il y a des problèmes internes ». Affirmant avoir été « convoqué par le maire d’Autun pour donner, à la fédération, la gestion du plan d’eau et l’étang des Cloix ». Ce qui n’a pas été le cas en vue des élections qui étaient en perspective. http://www.lejsl.com/edition-d-autun/2011/10/11/jean-louis-gabriel-nouveau-president
Rappel l'étang des Cloix a été quand même donner a la Fédération de pêche et pourtant je suis plus le président, car l'intation était déja programmé en 2010 derrière notre dos.
La seul chose que je déplore est que l'Association loi 1901 est orchestré par un parti politique et que nos statuts sont totalement bafoués.
Attendons les législatives de juin prochain du Maire pour connaitre le résultat de l'étude et du choix final.
(Voir ci-dessous l’étude)
L'avenir de l'ouvrage, L'avenir de la pêche

Barrage Saint-Andoche a AUTUN
Après l’annonce de nouveaux relevés, les pêcheurs s’impatientent

José Granado, président de l’Union gaule autunoise et pêcheurs morvandiaux, s’interroge sur « la réelle volonté » des élus de procéder à la modification de l’ouvrage
Le Classement des cours d’eau en 2011
Selon leur potentiel d’accueil vis-à-vis des poissons migrateurs, les cours d’eau font l’objet d’une proposition de classement au titre de l’article L214-17 du code de l’Environnement.
Ce classement a pour but de permettre l’aménagement des ouvrages faisant obstacles à la circulation piscicole et au transfert des sédiments. Le classement est en cours de cours de concertation et pourrait être effectif en 2011, selon deux listes :
• en liste 1, les cours d’eau ne pourront pas recevoir de nouveaux projets s’ils constituent obstacle à la continuité écologique. Les ouvrages existants seront subordonnés, lors du renouvellement de la concession ou autorisation, à des prescriptions permettant de maintenir le très bon état, d’atteindre ou de maintenir le bon état ou d’assurer la protection complète des grands migrateurs.
• pour les cours d’eau classés en liste 2, il y aura toujours possibilité d’implanter de nouveaux ouvrages et les ouvrages existants auront des obligations de gestion, d’entretien ou d’équipement en dispositifs spécifiques, dans les 5 ans après l’arrêté de classement.
Section 5 : obligations relatives aux ouvrages
Après concertation avec les membres du bureau et des pêcheurs de l'UGAPM
La réhabilitation du barrage de Saint-Andoche et la mise en place d’une rivière artificielle est la solution la plus appropriée.
Qui prend en compte le respect des obligations réglementaires pour les espèces piscicoles migratoires, la Pratique de la pêche plus attractif en ville, la Valorisation paysagère du site avec une autre rivière en parallèle.
Type d’ouvrage : Barrage à clapets
Localisation :
Cours d’eau : L’Arroux
Commune : Commune d’Autun
Département : Saône et Loire (71)
N° de Parcelles : 39 en RG et 49 en RD
Gestion :
Propriétaire : Commune d’Autun
Gestionnaire : Commune d’Autun
Usages actuels : Prélèvements d’eau Pêche - Agrément
Usages anciens : idem
Construction : 1949
Travaux réalisés : Oui après 1979 mais pas de détail
Classement migrateur :
De la confluence avec la Loire au pont de l’Arroux (RD 980).
Arrêté du 2 janvier 1986 (Article L232-6) pour le brochet, l’anguille, la lamproie marine et fluviatile.
Arrêté du 26 novembre 1987 pour le Saumon.
La commune d’AUTUN est dans l’obligation d’assurer la franchissabilité piscicole de l’ouvrage de Saint-Andoche depuis janvier 1991 car la réglementation basée sur une obligation de moyens a évolué vers une obligation de résultats (non respectée dans le cas présent).
Franchissabilité piscicole : Non sauf en crue
PRESENTATION DE L’ETUDE
Effacement de l'ouvrage les conséquences:
Description de l’aménagement
Les clapets du barrage sont supprimés. Une excavation de 30 cm est aménagée dans la fondation de l’ouvrage pour garantir la migration piscicole.
A titre de mesures de compensation hydraulique :
- La végétation dans le lit devra être entretenue,
- Une augmentation de la section de 10 à 20 m² est à prévoir en rive droite sur un linéaire de 1 km environ.
2009 Réhabilitation des barrages sur l’Arroux 09-19 - Phase 1 - 6 - Elaboration de scenarii
Actuellement pour les débits d’étiage et moyen, le niveau en amont du barrage est maintenu fixe par la présence des clapets. La suppression de l’ouvrage se traduira par un abaissement de la ligne d’eau de 1,2 m au droit du barrage et de 0,5 m au droit du pont d’Arroux. Le linéaire de cours d’eau concerné est de 1,7 km.
L’abaissement de la hauteur d’eau s’accompagnera d’une diminution de la largeur en eau du lit. Entre le pont Saint-Andoche et le pont d’Arroux, la largeur en eau du lit mineur est aujourd’hui de 22 à 36 m.
La nouvelle configuration du lit peut être appréciée :
- Sur les photographies réalisées en 1998 lors d’un abaissement partiel des clapets,
- Sur la photographie aérienne de 1946 qui présente la configuration du lit avant la réalisation du barrage (1949).
Après abaissement, la largeur sera d’une quinzaine de mètres. La fraction du lit émergée se végétalisera rapidement d’autant qu’une fraction importante de limons est présente dans le lit.
Une analyse simplifiée des incidences hydrauliques met en exergue pour un événement décennal (événement où des vulnérabilités sont concernées aux abords du pont d’Arroux et de Saint Andoche) :
- Un exhaussement supérieur à 20 cm en l’absence d’entretien,
- Un exhaussement d’une dizaine de cm avec entretien qui impose des mesures compensatoires d’augmentation de la section hydraulique.

Avantages
- Restauration d’un fonctionnement naturel tant du point de vue piscicole que des flux de sédiments,
- Répond aux exigences règlementaires et participe à l’atteinte des objectifs de la DCE 2015 et notamment en matière de restauration hydrogéomorphologique des cours d’eau.
Inconvénients
- Incidences hydrauliques sur des habitations vulnérables :
=>Impose à titre de mesures compensatoires :
o Un entretien du lit sur un linéaire de 1,5 km,
o Des acquisitions en rive droite sur un linéaire de 1 km afin de retrouver une capacité hydraulique similaire à celle de l’état actuel. Parcelles concernées : 125, 127, 123 ; 124, 60,
- Incidence environnementale forte de l’entretien répété dans le lit qui ne peut atteindre une configuration naturelle,
- Incidence paysagère,
- Incidence sur la pratique de la pêche en centre ville.
Réhabilitation du barrage et mise en place d’une rivière artificielle
Description de l’aménagement
Le barrage à clapets est remis en état.
Une rivière artificielle est réalisée en contournement du barrage. Le débit transitant dans la rivière est de 2 m3/s environ. La rivière présente une pente longitudinale de 2 % conduisant à un linéaire de 75 m environ. La largeur de l’aménagement est de 10 à 15m environ.
L’aménagement peut être réalisé :
- En rive droite, ce qui nécessite des acquisitions foncières,
- En rive gauche, imposant la reprise des réseaux d’assainissement.

Fonctionnement et incidences
Jusqu’à un débit de 2 m3/s dans l’Arroux (le débit moyen annuel est de 10 m3/s),
l’ensemble du débit transitera dans la rivière artificielle. Cette configuration contribuera à une forte attractivité de l’ouvrage pour les espèces piscicoles.
Comme dans la situation actuelle, le niveau d’eau en amont du barrage sera constant pour les débits d’étiage et moyen. En crue, le barrage s’effacera.
Avantages
- Respect des obligations réglementaires pour les espèces piscicoles,
- Pratique de la pêche,
- Ouvrage rustique, sans entretien,
- Valorisation paysagère du site,
- Valorisation des usages et notamment du canoë-kayak.
2009 Réhabilitation des barrages sur l’Arroux 09-19 - Phase 1 - 18 - Elaboration de scenarii
Inconvénients
- Conserve l’ouvrage à clapets,
- Impose des acquisitions foncières si l’ouvrage est réalisé en rive droite et la reprise du réseau d’assainissement pour un ouvrage en rive gauche.
-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_
DESCRIPTION DE L’OUVRAGE SUR LE TERNIN

Type d’ouvrage : Moulin, barrage mobile
Localisation :
Cours d’eau : Le Ternin
Commune : Commune d’Autun
Département : Saône et Loire (71)
N° de Parcelles :
Gestion :
Propriétaire : Commune d’Autun pour le barrage M. Lemaire pour le bief et le Moulin
Gestionnaire : Collectif problématique
Usages actuels : Agrément plan d’eau et béal Moulin ; baignade et abreuvoir
Usages anciens : Ancienne forge,
Règlement d’eau : Non retrouvé
Construction : ouvrage ancien moulin présent au 18ème (Cassini)
Travaux réalisés : Reconstruction 40-45 et 1979
Classement migrateur : Cours d’eau classé à saumon par l’arrêté du 26 novembre 1987 de la confluence avec l’Arroux jusqu’au pont de la RD516 à Alligny-en-Morvan.
Franchissabilité piscicole : Non.

Impact sur le milieu
Remous du barrage : Fonction des manoeuvres de vanne 400ml min à 1000 ml.
Impacts écologiques et paysagers : Le barrage modifie la hauteur d’eau et le transport solide sur un linéaire
important. Cet ouvrage entraîne une dégradation des faciès écologiques lotiques naturels, propres au
Ternin => mutation des peuplements piscicoles, envasement, atterrissement.
Le barrage est infranchissable, le béal sous certaines conditions pourrait permettre le passage des
salmonidés. Le Ternin, affluent rive droite de l’Arroux en amont du pont Saint-Andoche possèderait le tiers
des potentialités de frayères à sSaumon et le quart de celle à Lamproie du bassin de l’Arroux.
Il s’agit donc d’un ouvrage prioritaire dans le cadre plan « Migrateurs Amphihalins » (contrats de plans Etat
Région) pour accroître le domaine accessible aux saumons.
Suppression du barrage
Description de l’aménagement
L’aménagement comprend :
- La destruction du barrage qui est en mauvais état,
- Des terrassements afin de recréer une berge en rive gauche du Ternin et le surcreusement du plan d’eau coté camping,
- Un ouvrage simple, de type radier + buse est mise en place en amont de l’Ile du camping afin de diriger un débit minimal vers le bief du moulin.

Fonctionnement et incidences
Un débit minimal est dirigé vers le plan d’eau du camping qui a pour exutoire le bief du moulin. Le reste des écoulements s’écoule dans le lit du Ternin.
Aucun ouvrage mobile n’est à manoeuvrer.
Sur le plan du transit sédimentaire :
- Le flux principal de sédiment est dirigé dans le lit du Ternin,
- En forte crue l’ensemble sera inondé conduisant à des dépôts dans le plan d’eau sur-creusé. Cet effet pourra être réduit par l’effet de chasse du bief.
Avantages
- Recréation d’un cours d’eau naturel sur un linéaire de 220 m environ qui assure :
o La franchissabilité piscicole,
o La continuité sédimentaire,
o La franchissabilité par les canoës-kayaks.
- Aménagement simple et durable,
- Suppression de tout ouvrage mobile,
- Valorisation des usages : baignade, canoë-kayak,
- Valorisation paysagère.
Inconvénients
- Limite le droit d’eau du moulin car seul un débit réduit est admis dans le bief,
- Gestion sédimentaire du plan d’eau surcreusé.
-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_
Après concertation avec les membres du bureau et des pêcheurs de l'UGAPM
La réhabilitation du barrage de Saint-Andoche et la mise en place d’une rivière artificielle est la solution la plus appropriée.
Qui prend en compte le respect des obligations réglementaires pour les espèces piscicoles migratoires, la Pratique de la pêche plus attractif en ville, la Valorisation paysagère du site avec une autre rivière en parallèle.
|