Etudes Aquatiques

 

Synthèse des tolérances thermiques des principales espèces de poissons des rivières et fleuves

 
 

L. Tissot et Y. Souchon

EDF Recherche et Développement, Laboratoire National d’Hydraulique et Environnement, 6 quai Watier, 78401 Chatou Cedex, France
Laboratoire d’Hydroécologie Quantitative, MAEP, Pôle Études & Recherche « Hydroécologie des cours d’eau » ONEMA/CEMAGREF, 3bis quai Chauveau CP 220, 69336 Lyon Cedex 09, France

Résumé

L’effet de l’élévation de la température des cours d’eau sur le milieu aquatique a été largement débattu à la fin des années 70 qui ont vu le développement des centrales thermiques de grande puissance. Ces études ont généré de nombreux programmes de recherche sur le sujet. Le réchauffement climatique actuel et en particulier l’épisode caniculaire de 2003 a mis de nouveau ce thème sur le devant de la scène. Le travail de synthèse présenté a consisté à analyser des données historiques et contemporaines présentes dans la littérature, afin de mettre à jour les connaissances de base sur les tolérances thermiques de 19 espèces de poissons d’eau douce. Cette synthèse a ensuite été validée et complétée par des spécialistes européens. Elle s’est appuyée sur plus de 300 références qui détaillent les tolérances thermiques de chacun des stades du cycle de vie des espèces étudiées : la reproduction, les stades embryonnaire, larvaire, juvénile et adulte. Cette mise à jour est essentielle pour comprendre les tendances d’évolution déjà constatées des communautés de poissons et prévoir les futures évolutions selon les scénarios de changement climatique.

 

Thèse sur les poissons des rivières Français et changement climatique : Impacts sur la distribution des espèces et incertitudes des projections

http://ethesis.inp-toulouse.fr/archive/00000946/01/buisson.pdf

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Il est temp de se reveiller sur le JSL ? (Rivières du Chalonnais : un peuplement piscicole dégradé), après les articles lemonde et l'IUCN

 

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LE MARCHE DE LA PECHE EN FRANCE

 

L’Office National de l’Eau et des Milieux Aquatiques (ONEMA) a recensé en 2006 entre 1.3 et 1.4 millions de pêcheurs en eau libre en France (chiffre en constante régression depuis 20 ans, il y en avait 2.2 millions dans les années 86) le nombre des pêcheurs de " Loisirs " et des pêcheurs en mer progresse.
Une estimation de 3 millions le nombre de personnes qui pratiquent la pêche récréative et sportive en mer. Entre 1.5 et 1.8 millions pêchent en bateau ; entre 1 et 1.2 millions pêchent du bord et 1 à1.5 millions pratiquent la pêche à pied (sources BVA).

Pour les pêcheurs de" loisirs " en eau douce et qui pratiquent surtout dans des eaux closes et privées, une étude est en cours mais confirme déjà un nombre très supérieur à 1 million de pêcheurs.
Il est évident qu’on retrouve une partie des pêcheurs pratiquant en mer dans des catégories pêchant en eau douce et réciproquement. Toutefois on peut dire que nous dépassons environs les 3,5 millions de pêcheurs. Cela veut dire que 5 % des français vont à la pêche. Précisons qu’il y a 10 ans, cette proportion de pêcheurs en France était de 7 %.

On peut encore dire que c’est la France qui a le plus grand nombre de pêcheurs au sein des pays de l’Union Européenne et des pays européens qui ne sont pas encore dans l’Union. Dans l’ensemble des pays européens, on estime qu’il y a 30 millions de pêcheurs. La France représente économiquement 10 % du monde de la pêche en Europe.

Ces pêcheurs représentent un marché consommateur, qui, selon les estimations, varie entre 350 et 380 millions d’euros. Il s’agit d’un marché qui est resté longtemps stable mais a connu une récession lente ces dernières années.

La France offre 275 000 km de cours d’eau, 110 000 ha de plans d’eau et 4 000 km de côtes. C’est donc un territoire exceptionnel pour la pratique de tous les types de pêche à condition de respecter la mer, la nature, les sources, les ruisseaux, les rivières, les fleuves, les étangs et les lacs qui permettra d’avancer dans le développement durable de nos eaux.

En 2004 la production d’articles de pêche en France a été de 40 millions d’euros dont 18 millions à l’export. En fait la pêche représente 7 % de la production d’articles de sport dans notre pays. Avec les délocalisations vers les pays d’Asie, ce secteur a régressé dans sa globalité sauf pour certains producteurs d’articles de pêche qui ont résisté et qui ont continué de progresser.

La pêche est un facteur important et non négligeable de l’économie. Cette activité touche les secteurs de la production industrielle, de la production agricole (amorces), de la production piscicole, du tourisme, de l’hôtellerie, de la restauration, du commerce traditionnel et spécialisé et, de la grande distribution.

La présence et l’action des pêcheurs sur le terrain est un relais important dans la protection et la sauvegarde des biotopes, ainsi que des espèces animales et végétales concernées. C’est aussi un milieu privilégié pour transmettre aux enfants des valeurs saines et découvrir la nature.  C’est un citoyen respectable et responsable à tous égards.


Il faut donc que nos dirigeants politiques en soient aussi conscients, facilitent et encouragent ce loisir dans tous ses aspects positifs. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’une nouvelle loi sur l’eau a été votée et qu’un certain nombre de changements sont intervenus dans la gestion du monde halieutique.

Au moment où le secteur économique de la pêche de loisir, (10.000 emplois en France), traverse une crise majeure du fait de l’érosion spectaculaire du nombre de pêcheurs, il est impératif qu’une partie significative de ces sommes puisse être consacrée à l’initiation des jeunes à la pratique et à la promotion du loisir pêche.
Le secteur de la pêche de loisir connaît une crise économique majeure depuis plusieurs années du fait de la diminution dramatique du nombre de pêcheurs (25% de l’effectif, soit 500.000 pêcheurs perdus en 10 ans).

Cette crise a notamment les conséquences suivantes :

  • La baisse du chiffre d’affaires du secteur de 3,5% en 2004 et 2,5% en 2005 (selon observatoire de conjoncture I + C).
    Or ce secteur concerne 10.000 emplois directs et génère un chiffre d’affaires de 1 milliard d’euros toutes activités confondues en introduisant par exemple le tourisme. Déjà fragilisé, il ne pourra pas supporter sans restructuration douloureuse une diminution constante de son activité.
    La fermeture de 200 magasins de détail depuis 2 ans, entraînant à elle seule des pertes d’emplois estimées à 400 personnes.


Les causes de cette situation sont pourtant connues et les moyens d’actions existent :

  • Insuffisance d’une structure d’initiation à la pêche.


En 2004 et 2005, on estime que près de 100.000 pêcheurs ont été perdus chaque année. La population des pêcheurs est en effet vieillissante : âge moyen de 54 ans et seuls 15% des pêcheurs français ont moins de 18 ans. Il existe donc des risques majeurs de perdre encore plus de pêcheurs dans les années à venir.
Par ailleurs, les jeunes n’ont pratiquement aucun accès à ce loisir car très peu de structures proposent des modèles d’apprentissage et les clubs pouvant les accueillir fonctionnent quelques journées dans l’année et sont très vite saturés.

Il est donc impératif d’initier les jeunes à la pratique puisqu’on devient pêcheur avant 12 ans et que cette initiation est de moins en moins assurée par la cellule familiale.

Elle a surtout démontré l’engouement formidable des plus jeunes pour la pratique de la pêche et l’intérêt des centres aérés, école de pêche, atelier ….. pour s’associer à une telle démarche.

  • Manque d’investissement publi-promotionnel pour améliorer l’image de la pêche auprès de nos pêcheurs et, faire la promotion des lieux de pêche de qualité.


Selon l’étude GIFAP effectuée en mai 2005, améliorer l’usage de la pêche est considéré comme l’élément le plus important par les jeunes pêcheurs (moins de 20 ans), afin de rendre la pêche plus attractive.

  • Par ailleurs, le manque de poisson étant une des causes principales de la désaffection des pêcheurs actifs pour leur loisir, il est prioritaire de faire la promotion des parcours de qualité (bien empoissonnés, spécialisés sur certaines pratiques, faciles d’accès, qualité de l’eau).

 Il serait intéressant de connaitre les ventes globales des cartes de pêche et CPMA en France pour 2010 et 2011, pour affiner l'analyse.

Estimation FNPF en 2009 : 28 657 942 € pour la CPMA à 20,20 €

 

Source : ONEMA, BVA, GIFAP

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ici La Liste rouge des espèces menacées en France Poissons d’eau douce de France métropolitaine

ANSES

Agence Nationale de Sécurité Sanitaire

Résultats de l'étude nationale sur l'imprégnation aux PCB des consommateurs de poissons d'eau douce

19 janvier 2012

Interdits depuis plus de 20 ans en France et dans de nombreux pays, les PCB sont des substances chimiques persistantes dans l'environnement largement répandues à la surface du globe. Au niveau européen comme international, des dispositions ont été prises pour réduire l'exposition de la population aux PCB et notamment la fixation en 2006 des teneurs maximales européennes à ne pas dépasser dans les denrées. En France, comme dans plusieurs pays européens, des dépassements de ces teneurs dans les poissons d'eau douce ont été observés dans plusieurs cours d'eau. Depuis 2006, des restrictions de pêche et des recommandations de non consommation des espèces de poissons les plus accumulatrices de PCB (anguilles, poissons gras, espèces dites fortement bio-accumulatrices) ont ainsi été prises localement, sur la base de la réglementation en vigueur. Au niveau national, il est recommandé de limiter la consommation des espèces fortement bio-accumulatrices (anguille, barbeau, brème, carpe, silure), en particulier pour les femmes en âge de procréer auxquelles il est préconisé de l'éviter. En effet, les principaux effets critiques mis en évidence sont des effets sur le développement mental et moteur chez le jeune enfant exposé pendant la grossesse ou l'allaitement.

Dans ce contexte, et dans le cadre du plan national d'actions sur les PCB, le ministère chargé de la Santé a demandé, en 2008, à l'Anses, en collaboration avec l'InVS, de
réaliser une étude sur l'imprégnation aux PCB des consommateurs adultes de poissons de rivière
, principalement les pêcheurs et les membres de leurs familles.

L'objectif principal de l'étude était d'
identifier les déterminants prédominants de l'imprégnation sanguine aux PCB. Il s'agissait notamment de rechercher l'existence d'un lien éventuel entre la consommation de poissons d'eau douce fortement bio-accumulateurs et l'imprégnation. Cette étude devait ainsi aider à la définition de fréquences acceptables de consommation de ces poissons, c'est-à-dire sans risque pour l'homme sur le long terme
.
A l'issue de plus de trois années de travail, les résultats de cette étude sont publiés aujourd'hui.
Avec la participation de la
Fédération nationale de la pêche en France (FNPF) et du Comité national de la pêche professionnelle en eau douce
(CONAPPED), des foyers de pêcheurs amateurs et professionnels ont pu être contactés sur six sites de niveau de contamination contrasté en PCB.
Au total,
606 pêcheurs amateurs ou membres de leur foyer et 16 pêcheurs professionnels ont été inclus dans l'étude
. Pour chaque participant, les habitudes alimentaires, ainsi que les pratiques de pêche et de consommation des poissons d'eau douce ont été recueillies. En parallèle, un prélèvement sanguin a été réalisé afin de déterminer le niveau d'imprégnation aux PCB.

Il ressort de ce travail que
le niveau de consommation de poissons d'eau douce est faible (en moyenne 1 fois/mois chez les pêcheurs amateurs), en particulier pour les poissons fortement bio-accumulateurs de PCB (environ 2,5 fois/an). Seuls 13% de la population des pêcheurs amateurs de l'étude consomment des poissons fortement bio-accumulateurs plus de deux fois par an
.
Deuxième enseignement, cohérent avec l'observation précédente, les niveaux d'imprégnations observés chez les participants à l'étude sont similaires à ceux observés dans la population générale. Ils sont inférieurs à ceux de la population française à la fin des années 80 lorsque les PCB ont été interdits. D'un point de vue sanitaire,
très peu de participants dépassent le seuil d'imprégnation critique
- valeur en dessous de laquelle les risques sont écartés. Leur proportion est du même ordre de grandeur qu'en population générale et ces individus sont parmi les plus âgés.
L'étude a aussi mis en évidence que
la consommation des poissons fortement bio-accumulateurs était associée à une augmentation de l'imprégnation aux PCB. Cependant, la consommation actuelle de ces poissons aurait une influence moindre sur l'imprégnation que la consommation passée, compte tenu de la diminution progressive de la contamination en PCB dans l'environnement.


Sur la base de ces résultats, l'Anses s'est auto-saisie afin de déterminer une fréquence de consommation maximale de poissons fortement bio-accumulateurs sans risque sur le long terme et, ainsi, de préciser les recommandations qu'elle avait formulées dans son avis du 14 juin 2010 relatif à l'évaluation des bénéfices et des risques de la consommation de poissons. Au regard de cette nouvelle étude spécifique au risque PCB, l'Anses recommande de limiter les consommations de poissons d'eau douce fortement bio-accumulateurs (anguille, barbeau, brème, carpe, silure) :
- à 1 fois tous les 2 mois pour les femmes en âge de procréer, enceintes ou allaitantes ainsi que les enfants de moins de 3 ans, les fillettes et les adolescentes,
-
à 2 fois par mois pour le reste de la population.

Au regard des caractéristiques de cette nouvelle étude, en particulier en raison de son caractère national et global,
ces recommandations ne sont pas applicables aux zones de très forte contamination pour lesquelles des évaluations de risques spécifiques ont été réalisées par l'Agence depuis 2008. Elles ne remettent donc pas en cause les recommandations locales de non consommation
. Sur la base des conclusions de cette étude, l'Anses pourra proposer des recommandations complémentaires en 2012 définissant les modalités d'une surveillance dans la durée de la contamination des cours d'eau. Enfin, toujours dans le cadre de cette étude, les recherches se poursuivent en 2012 sur d'autres composés persistants, en particulier les composés perfluorés et bromés.

Pour savoir plus :

> Avis du 10 novembre 2011 "relatif à l’interprétation des résultats de l’étude nationale Anses/InVS d’imprégnation aux PCB des consommateurs de poissons d'eau douce" (pdf)
>
Étude nationale d’imprégnation aux polychlorobiphényles des consommateurs de poissons d’eau douce (pdf)
>
Notre dossier PCB

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Evolution des espèces de poissons de rivières Une étude de l'ONEMA

 

Vingt ans de campagnes d’inventaires en France métropolitaine effectuées par des agents de l’Onema ( Office national de l'eau et des milieux aquatiques ) ont permis d’en savoir plus sur l’évolution de 48 espèces ou groupes d’espèces de poissons. Les résultats de cette étude sans précédent en France sont en demi-teinte : le nombre d’espèces est à la hausse, en particulier pour les exotiques, mais certaines espèces régressent.

L’aire de répartition de nombreuses espèces présentes dans les cours d’eau de France métropolitaine s’est étendue et leurs populations se sont densifiées.

Telles sont les observations qui ressortent de l’analyse portant sur l’évolution des poissons entre 1990 et 2009, menée par trois chargés de mission de l’Onema*, dont les résultats ont été publiés dans le Journal of Fish Biology.

Si de nombreuses espèces natives se portent bien (spirlin, barbeau, chevesne), ce sont cependant les poissons exotiques (silure, pseudorasbora) qui ont connu le plus fort accroissement. L’étude montre également la diminution significative de certaines espèces (truite, brème, tanche).

Elle confirme par ailleurs le déclin inquiétant de l’anguille, qui a conduit à l’élaboration d’un plan de gestion pour sa restauration. Certains repeuplements, orchestrés dans le cadre de plans de restauration ou à l’initiative des pêcheurs, ne font pas l’objet d’un suivi organisé.

Cette pratique rend délicate l’interprétation des résultats car il est impossible de différencier les fluctuations naturelles d’une population de celles qui résultent d’une intervention humaine. Par exemple, la tendance à l’accroissement du saumon, qui est sujet à un plan de restauration mis en place en 2008, reste à confirmer.

« Cette étude donne une idée globale de l’évolution des poissons sur l’ensemble du territoire. Bien qu’elle montre une tendance à la hausse, il est important de rappeler que les effectifs de nombreuses espèces restent largement inférieurs à la situation précédant les révolutions industrielle et agricole qui ont eu un impact majeur sur la faune aquatique », précise Nicolas Poulet, chargé de mission « Ecologie des organismes aquatiques » à l’Onema.

Des hypothèses à étudier

L’amélioration de la qualité de l’eau et le réchauffement climatique peuvent expliquer ces évolutions. Des efforts portant sur le traitement des eaux usées ont permis de diminuer les quantités de phosphates responsables de l’eutrophisation des cours d’eau. Certaines espèces semblent avoir réagi positivement. Quant au réchauffement climatique, il pourrait favoriser le développement des espèces d’eau « fraîche » au détriment des espèces vivant en milieu froid.

Une étude sans précédent

Une telle analyse temporelle à l’échelle du territoire métropolitain n’avait encore jamais été réalisée. Pourtant, la connaissance de l’évolution des espèces est fondamentale pour assurer leur conservation et vérifier l’efficacité des programmes de restauration.

 L’étude a été menée à partir des données provenant du suivi de 590 stations sur une période de huit à vingt années consécutives. Cette surveillance, initiée au début des années 1990 dans le cadre du réseau hydrobiologique et piscicole (RHP), se poursuit de nos jours, grâce à l’implication des agents des services territoriaux de l’Onema qui ont contribué à la mise en place du réseau et qui effectuent les campagnes d’inventaire.

* "Time trends in fish populations in metropolitan France : insights from national monitoring data", Journal of Fish Biology - Nicolas Poulet, Laurent Beaulaton et Samuel Dembski

 Source :

http://www.onema.fr/ .

 Une autre étude a mettre en parallèle, la pollution de l'eau des rivières du bassin Rhône-Méditerranée :

http://www.eaurmc.fr/actualites-de-lagence-de-leau/detail-de-lactualite/article/etat-des-eaux-les-pesticides-et-lartificialisation-des-rivieres-sur-la-sellette.html /

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