Faune Flore Aquatique

 

Les moules d'eau douce

En novembre les moules sont en activitées avec leurs gros pieds charnus, elles creusent des sillons dans le sédiment pour le déplacement et se nourrir.

   

La moule la plus connu est un lamellibranche, une grande moule d'eau douce ou anodonte. Elle atteint jusqu'à 20 centimètres de longueur, la coquille ouverte laisse voir l'intérieur avec une grosse chair forte et résistante. Les coquilles sont blanchâtres ou jaune verdâtre, avec des stries d'accroissement très nettes qui est en fonction de la température de l'eau ou l'on peut connaitre son âge suvant les saisons. L'anodonte vit dans les fonds sableux ou sablo-vaseux, où elle s'enfonce en laissant sortir de la coquille vers le bas avec sa partie charnue son pied, les deux coquilles étant légèrement ouvertes pour laisser passer les siphons qui aspirent d'une façon continue l'eau nécessaire à sa respiration, ainsi que les débris animaux et végétaux dont elle se nourrit.

                                            

On la trouve aussi dans les eaux à courant que dans les étangs, elle préfére les eaux acides ou granitiques. Sa présence ne donne aucun renseignement au point de vue pollutions, car elle les supporte bien.

L'anodonte est comestible pour l'homme, on peut la manger cuite, comme pour les moules marines, la chair est très dure avec aucune saveur. En revanche, les rats d'eau l'apprécient beaucoup, la tirer sur la rive et casser la coquille pour la manger. On voit souvent sur les berges de petits tas de ces coquilles d'anodontes brisées sur les lieux.

Elle vit dans nos eaux la Cistude

 

                                           LA CISTUDE D'EUROPE                              

  

       TORTUE DE FLORIDE    NUISIBLE    TORTUE HARGNEUSE / ALLIGATOR

   

Emys orbicularis est une espèce de tortues de la famille des Emydidae. En français elle est appelée Cistude, Cistude d'Europe, Tortue des marais ou Tortue de Brenne.

C'est une petite tortue d'eau douce dite palustre carnivore d'Europe et fortement menacée de disparition.

La Cistude est intégralement protégée en France, mais dans certaines aires de sa répartition ses effectifs diminuent fortement. Autrefois cette tortue était très commune en Europe, mais son déclin est dû à deux principaux facteurs :

Sa consommation par les populations (jusqu'au début du XIXe siècle dans le sud de la France).

La pollution et les activités humaines, la principale cause de la diminution des populations de cistudes : La canalisation, bétonnage et pollution des cours d'eau abîment les biotopes de la cistude et les incendies également la menacent.

 

La cistude souffre aussi en France d'une concurrence sur sa niche écologique due à la tortue de Floride (Trachemys scripta elegans) et de la tortue hargneuse (Chelydra serpentina).

Il n'y a qu'en Afrique du Nord qu'elle est encore abondante.

Un programme de réintroduction est en cours en Alsace, conduit par la Réserve naturelle de la petite Camargue alsacienne.

La cistude passe la plupart du temps dans des lieux boueux (ce qui lui vaut parfois le surnom de tortue boueuse). Elle vit donc dans les étangs, marais, canaux et lacs.

Elle vit dans les canaux, les tourbières, les bras de rivière, les étangs, les eaux saumâtres et dans tous les autres milieux aquatiques où elle trouve des végétaux. Elle a besoin d'un sol meuble ou sableux et de zones ensoleillées pour déposer ses œufs.

C'est une tortue de petite taille, en moyenne 14 cm, au maximum 20 cm, avec une carapace plate et légèrement bombée, rappelant la forme d'un galet. Cette carapace est lisse brun foncé noirâtre avec des rayures et des taches jaunes. Le plastron est brun avec un dessus jaunâtre. La peau est constellée de points jaunes. La queue est assez longue, même pour les femelles, et plus encore chez les jeunes.

Les jeunes individus et les femelles ont les yeux jaunes tandis que les mâles ont les yeux rouges. Les mâles ont aussi une carapace plus plate que les femelles et sont généralement plus petits. Les femelles sont plus grands que les mâles, ce dernier ayant une queue presque aussi longue que sa carapace. (Sources : Livre "Sur les traces des animaux")

Cette petite tortue est essentiellement diurne. Plutôt méfiante et craintive, la tortue Bourbeuse est surtout active aux heures les plus chaudes dans la journée. Elle passe une grande partie de son temps posée sur des troncs émerfés ou à flotter à la surface de l'eau, toujours prête à s'enfuir à la moindre alerte.

À l'automne, la cistude s'enfouit dans la vase qui la protège du gel, pour redevenir active au printemps.

La cistude est un animal très discret, elle est très farouche et plonge au moindre bruit, ce qui la rend très difficile à repérer. Mais avec patience on peut parfois la repérer se chauffant au soleil sur un rocher au milieu d'un ruisseau. Elle fait cela par groupes de dizaines d'individus, surtout en milieu de matinée. En plus son aspect grisâtre et terne, et sa carapace arrondie lui permet de se confondre avec des galets au fond des ruisseaux.

À partir de mai-juin, commence la saison des amours chez la cistude. On remarque un mâle en rut, par des yeux plus rouges qu'à l'ordinaire, et par une certaine agressivité surtout envers les femelles. L'accouplement des cistudes se déroule généralement sous l'eau et se passe normalement assez rapidement. Le mâle mord la nuque et les pattes de la femelle pour l'empêcher de tendre le cou et la maintient fermement sous l'eau, en l'empêchant de respirer et d'avancer. Il arrive même parfois que la femelle se noie durant cette opération. C'est donc épuisé, à demi asphyxiée et parfois cruellement blessée, qu'elle accepte de se rendre. Quelques semaines plus tard, c'est-à-dire dans une période comprise entre mi-mai et début juillet, la femelle pond ses œufs dans un lieu sec et généralement éloigné de l'eau (jusqu'à 800m de la rive). Ces œufs sont blancs et très fermes et de forme elliptique, et sont à un nombre compris de 3 à 16 mais normalement compris dans les 5-6. Ils pèsent de six à huit grammes dans un trou de six à douze centimètres de profondeur qu'elle creuse dans la terre meuble avec ses membres postérieurs.

L'éclosion se produit trois mois environ après la ponte : les nouveau-nés pèsent cinq à six grammes et meurent souvent dans le nid en frayant leur chemin vers l'air libre où ils sont chassés par nombre de prédateurs : putois, hérons ou corbeaux. Après trois mois environ, généralement en août et en septembre, les petites tortues sortent du nid. Elles ne sont pas aptes à se reproduire et adultes qu'au bout de 10 à 12 ans. À cause de la taille du mâle qui est plus petit que la femelle, le dimorphisme sexuel est caractérisé par l'extrémité du plastron qui est légèrement incurvée chez le mâle. (Sources : Livre "Sur les traces des animaux")

Adulte, la cistude n'a plus guère d'ennemis, que les installations humaines.

 

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LA FLORE AQUATIQUE

La présence de plante dans un étang est utilise en maints points de vue. Elle est indispensable à la vie des poissons et contribue à l’entretien de l’étang.

Principales fonctions de la flore aquatique

  •  Production d’oxygène (photosynthèse)
  •  La nourriture : ils sont consommés par les poisons blancs (gardons, …)
  • Les caches : Les animaux se servent des plantes comme abris contre les prédateurs, le courant, le soleil.

Le support de ponte : Les poissons peuvent se servir des plantes comme support de ponte (cyprinidés). Certains insectes (libellules) pondent leurs oeufs dans les tiges de nénuphars.

La protection des berges : contre les vaguelettes créées par le vent qui érodent les berge et pouvant provoquer leurs effondrements.

L’épuration : les plantes en utilisant les sels minéraux consomment une partie des polluants de l’eau (nitrates, phosphates).

Type de flore

· Les algues : Elles vivent fixées sur le substrat (galet, vase…) ou sur des plantes. On les rencontre dans tous les milieux aquatiques.

· Les hélophytes : Plantes vivant les pieds dans l'eau ou dans un substrat gorgé d'eau. On les trouve en périphérie des plans d'eau et des cours d'eau, dans les zones de profondeur inférieure à 70 cm.

· Les Hydrophytes : Ce sont des plantes qui vivent entièrement immergées dans l'eau.

ZONATION TRANSVERSALE

 

Les carex ou laîches

Il en existe un grand nombre d'espèces (50 en France). Ces plantes, encore appelées rouches ou joncs, ressemblent avec leurs feuilles allongées et leurs épis de fleurs à des graminées mais s'en distinguent par la section triangulaire de leurs tiges le plus souvent pleines et coupantes et dépourvues de noeuds. Les fleurs mâles, en forme d'épis plus ou moins retombants, sont situées au-dessus des épis des fleurs femelles. Généralement les carex, dont la hauteur maximale peut atteindre 1,50m, forment la ceinture extérieure de l'étang avant les iris et les roseaux. Ce sont des végétaux vivaces et envahissants aux racines puissantes qui contribuent à maintenir les berges.

                                              

 

L'iris faux-acore ou iris jaune

Cette plante à très gros rhizome rampant, encore appelée " Iris (ou glaïeul) des marais ", " Grande Laîche "… dépasse rarement 1,50m. Elle se reconnaît à ses longues feuilles plates alternes proches de celles de l'acore (d'où son nom) et surtout à ses grandes et belles fleurs bisexuées de couleur jaune légèrement veinées de brun et pourprées au centre. L'iris jaune colonise le bord des berges et contribue, comme le carex, à leur consolidation.

                                                   

Le phragmite commun ou roseau à balais

Ce roseau commun, qui peut atteindre 3 mètres, a un rhizome rampant vivace qui lui permet de coloniser le bord des eaux d'une manière souvent envahissante. Il est facilement reconnaissable à sa houppe de fleurs rousses violacées portées par une longue hampe et à ses feuilles en lanières relativement courtes. Il sert, par ailleurs, à couvrir les chaumières (du latin calamus : roseau).

                                        

 

Le typha ou massette

Le typha, plus souvent connu sous les noms populaires de " massette ", " quenouille d'eau ", " roseau de la passion " est une plante qui peut atteindre 2m. Il possède un rhizome de 3 cm de diamètre et une tige raide autour de laquelle sont fixées des feuilles coriaces en lame d'épée. Il se caractérise surtout par son inflorescence formée d'un écouvillon d'abord vert puis brun long de 10 à 30cm portant les fleurs femelles et d'une houppe d'environ 10 cm groupant les fleurs mâles d'où s'échappe un pollen très abondant. Après la fécondation, l'épi mâle disparaît tandis qu'un duvet noir se développe et entoure les fruits (ou akènes).

Grâce à son rhizome traçant lui assurant une multiplication rapide, cette plante décorative colonise rapidement des surfaces importantes, d'autant plus qu'elle résiste bien au froid.

                                         

Les joncs

Ils comprennent un très grand nombre d'espèces. Leurs rhizomes vivaces qui leur permettent de se développer très rapidement, portent des tiges aériennes fines et cylindriques. Les joncs colonisent les berges en formant des touffes compactes. Il est préférable de les planter (s'ils ne viennent pas tout seuls) dans des containers qui évitent leur prolifération.

                                   

La renoncule aquatique ou grenouillette

La renoncule aquatique porte aussi le nom de grenouillette parce que, comme le batracien, elle affectionne les endroits marécageux. La plante présente la particularité d'avoir deux sortes de feuilles. D'une part les feuilles submergées ramifiées et réduites à de fines lanières et d'autre part les feuilles aériennes larges et arrondies. En Avril, des fleurs aériennes relativement grandes et d'un blanc éclatant, apparaissent.

                                                      

Les potamots

Ce sont des plantes qui peuplent toutes les eaux douces. On en compte une quinzaine d'espèces en France : certaines sont submergées comme le potamot crépu et le potamot dense alors que d'autres sont flottantes comme le potamot nageant qui se reconnaît à ses tiges rougeâtres et à ses feuilles aériennes ovales bien posées à plat à la surface de l'eau (alors que les feuilles submergées sont réduites à un long pétiole) et à son épi floral dressé verticalement au-dessus de l'eau. Les potamots, qui poussent généralement en touffes, se multiplient rapidement grâce à leurs rhizomes.

                                        

Les nénuphars

Deux espèces de nénuphars sont communes : le nénuphar jaune qui colonise les eaux assez profondes et le blanc qui vit dans les eaux d'une profondeur inférieure à un mètre. Les nénuphars se caractérisent par des feuilles aériennes qui s'étalent sur l'eau et par des fleurs bisexuées blanches ou jaunes selon l'espèce et portées par un très long pédoncule. Ces plantes attachées au fond de l'étang offrent un bon abri au frai des poissons en raison de la densité de leurs touffes mais leur développement rapide peut les rendre nuisibles car la quantité de matières organiques qu'ils produisent en se décomposant contribuent à l'envasement de l'étang.

                                            

Les myriophylles considérées comme envahissantes,

Ces plantes aquatiques, qui tirent leur nom du grec signifiant dix mille feuilles, forment rapidement des herbiers en raison de leur nature envahissante. Elles se reconnaissent à leurs feuilles frêles découpées en lanières et disposées par 4 autour d'une tige légèrement rouge. Seul l'épi floral est aérien. Il se compose de petites fleurs roses unisexuées. Les fleurs mâles sont réunies au sommet de l'épi et les fleurs femelles sont placées en-dessous. Deux espèces de myriophylles submergés sont communes en France : le myriophylle verticille et le myriophylle en épi. Les myriophylles, en raison de leur finesse et de leur souplesse, abritent de nombreux petits animaux (poissons, larves, tritons…). Ils ont, par ailleurs, l'avantage d'être des plantes très oxygénantes qui contribuent à rendre l'eau limpide. Il est cependant conseillé de rester vigilant car ces plantes colonisent rapidement un étang.

                                            

 

L'élodée du Canada

L'élodée, importée involontairement du Canada depuis 1836, a aujourd'hui conquis toutes les eaux douces et stagnantes du continent européen. Sa densité est telle qu'elle est communément appelée " la peste d'eau ". Cette plante totalement submergée, et poussant en touffes, se caractérise par des tiges grêles qui portent des feuilles minces dépourvues de pétioles et de fines racines adventives qui aident à sa fixation. En été, elle laisse apparaître de petites fleurs roses unisexuées et essentiellement femelles. L'extension rapide de cette plante est donc essentiellement due à sa multiplication végétative. En effet, les rameaux de la plante qui se détachent mécaniquement, au passage d'un poisson par exemple, se bouturent facilement en redonnant de nouveaux pieds . L'élodée du Canada, comme le myriophylle, est une plante très oxygénante dont la vivacité et la rusticité ne sont plus à prouver. Elle fait le bonheur des poissons qui s'en nourrissent et viennent y frayer.

                                               

 

LA FAUNE AQUATIQUE

MACROINVERTÉBRÉS

Les macroinvertébrés aquatiques regroupent les animaux n'ayant pas de squelette interne contrairement aux mammifères, aux oiseaux, aux poissons et aux amphibiens. Ils comptent les Arthropodes (dont les Insectes, les Araignées, les Crustacés), les Mollusques, les Vers, et les Méduses.

INSECTES AQUATIQUES

Introduction

Les insectes aquatiques constituent le groupe animal le plus important et le plus diversifié de la planète, alors qu'il est également l'un des plus mal connu. On estime qu'il existerait sur Terre plus d'un million d'espèces d'insectes, alors qu'environ 892000 espèces seulement sont décrites. Mais, outre leur importance numérique, l'intérêt des insectes réside dans leur remarquable diversité de formes et d'adaptations qui leur ont permis de coloniser l'ensemble du globe dans pratiquement tous les biotopes, à l'exception des océans.

Morphologie

Rappelons que les insectes sont des invertébrés à squelette externe articulés, autrement dit des Arthropodes, dont l'organisation de base comporte une division du corps en 3 parties nettement distinctes :

la tête, le thorax, l'abdomen. Ce caractère les différencie notamment des Arachnides (araignées, scorpions…) dont le corps est apparemment composé de 2 parties. La locomotion des insectes, au moins à l'état adulte, est assurée par 6 pattes, alors que les araignées en possèdent 8. Pour la majorité d'entre eux, les insectes sont pourvus d'ailes. Cette adaptation au vol constitue l'un des traits les plus remarquables du groupe, unique chez les Invertébrés.

Répartition et alimentation

Les insectes aquatiques présentent un très large éventail d'adaptations morphologiques, physiologiques et comportementales qui leur permettent d'habiter pratiquement tous les types de milieux aquatiques. On trouve des insectes dans les mares, étangs, ruisseaux et rivières. Les modes de vie des insectes aquatiques sont extrêmement variés. Certains passent toute leur vie au contact de l'eau, comme les gerris, la plupart étant aquatiques à l'état larvaire mais terrestres et capables de voler à l'état adulte, comme les libellules ou les moustiques. Les habitudes alimentaires sont des plus diverses. Certains consomment les bactéries et les petites particules en suspension dans l'eau, comme les larves de moustiques (Détritivores), d'autres mangent les végétaux aquatiques (Herbivores), comme les Coléoptères et Hydrophilidae.

D'autres, enfin, sont carnassiers, se nourrissant de proies vivantes (Prédateurs), comme les larves de Libellules ou les Dytiques. Les insectes aquatiques ont de nombreux ennemis et ils sont consommés par divers poissons carnassiers, tels les truites, qui peuvent se nourrir aux dépens des insectes entraînés par le courant dans les rivières. Ils sont parfois consommés par les oiseaux, comme le héron, le canard…

Enfin, il arrive que l'Homme fasse usage des insectes dans certaines activités. La pêche à la mouche avec des appâts vivants emploie des phryganes adultes. Les insectes aquatiques sont représentés en France par 12 ordres, eux-mêmes constitués de nombreuses familles.

ÉPHÉMÉROPTÈRES (ou ÉPHÉMÈRES)

Les larves se distinguent par leurs 3 cerques (rarement 2) à l'extrémité de l'abdomen et les branchies formant des plaques ou des sortes de plumes accrochées au flanc de l'abdomen. L'adulte est pourvu de 4 ailes. Il est bien connu pour sa courte vie (1 à 8 jours). Les mâles volent en groupes au-dessus des eaux aumoment de la reproduction. Il en existe 217 espèces en Europe.

                 

 

PLÉCOPTÈRES

Larves aquatiques proches de celles des éphémères, mais possédant 2 cerques au lieu de 3. Leurs branchies ne sont pas disposées sur l'abdomen. Vivant exclusivement dans les ruisseaux et torrents, elles sont détritivores ou herbivores. Les adultes, pourvus de 4 ailes volent sans s'éloigner des torrents. Il en existe 387 espèces en Europe.

       

TRICHOPTÈRES (ou PHRYGANES)

Les larves aquatiques ressemblent à celles des Coléoptères mais pourvues d'une paire de crochets anaux à l'extrémité de l'abdomen. Elles sont bien connues pour se construire un fourreau de forme variable à l'aide de feuilles ou de petit gravier, dans lequel elles s'abritent. Les adultes volent sans s'éloigner de l'eau. Ils ont 4 ailes et ressemblent superficiellement à de petits papillons. Leurs ailes ne sont pas couvertes d'écailles colorées comme chez les papillons mais des poils tégumentaires. Il existe 895 espèces de trichoptères en Europe.

       

 

ODONATES (ou LIBELLULES)

Les larves aquatiques carnassières sont caractérisées par un développement particulier d'une partie de l'appareil buccal, le labium, qui est différencié en "masque", sorte de pièce articulée terminée par deux crochets capable de se projeter en avant pour saisir une proie et la porter au niveau des mandibules. Le dernier stade juvénile sort de l'eau et se fixe sur un support puis donne naissance à une libellule adulte.

L'adulte carnassier pourvu de 4 grandes ailes chasse de petits insectes en vol, sans trop s'éloigner de l'eau. Les Libellules sont divisées en deux sous-ordres : les Zygoptères qui ont les ailes repliées l'une contre l'autre, comme les pages d'un livre, au repos et les Anisoptères dont les ailes au repos restent étalées à l'horizontale. On en compte 127 espèces en Europe.

                                          

 

COLÉOPTÈRES

Les larves dépourvues de protection ont des mandibules en forme de crochets. Les adultes ont les ailes repliées sous des élytres durs. Leur appareil buccal est équipé pour mâcher. Certains adultes vivent dans l'eau (Dysticidae, Hydrophilidae), sur la surface de l'eau (Gyridinae), au bord de l'eau ou sur des plantes aquatiques (Donaciinae). On compte 1072 Coléoptères aquatiques en Europe.

                                           

DIPTÈRES (MOUCHES et MOUSTIQUES)

Cet ordre très diversifié compte quelques quatre mille espèces en Europe. Les larves, d'aspects très différents, sont vermiformes et dépourvues de pattes ou parfois équipées de fausses pattes. Les adultes volent bien et sont pourvus de 2 ailes et de 2 balanciers. Certains sucent le sang (hématophages) comme les moustiques, taons, simulies…

                                                    

                                                   

HÉTÉROPTÈRES

Ce sont les punaises qui comprennent aussi quelques espèces aquatiques. Certaines nagent, le plus souvent dans les eaux stagnantes, d'autres patinent à la surface de l'eau, généralement en bandes grâce à de longues pattes fines, c'est le cas des Gerris, des Velias et des Hubrus, plus petits; d'autres encore vivent cachés dans la boue au fond des mares ou au bord de l'eau. Toutes ont un appareil buccal piqueur et s'attaquent aux petites proies ou mangent des algues. Il y a environ 130 espèces aquatiques d'Hétéroptères en Europe.

   

MOLLUSQUES

Les Mollusques sont des invertébrés divisés en deux classes :

- Les Lamellibranches (ou bivalves) qui possèdent une coquille à 2 valves (comme les Dressènes), souvent symétriques, articulées par une charnière. Ils se nourrissent de fines particules en suspension dans l'eau ou dans la vase.

- Les Gastéropodes dont la coquille est d'une seule pièce généralement enroulée en spirale et ressemble souvent à celle d'un escargot. Ils sont le plus souvent brouteurs et raclent le substrat pour se nourrir.

- Planorbarius corneus ce gastéropode très connu est classé dans la sous famille des pulmonés.

       Anodonte                                                                          Limnée des marais                                                LE PLANORBE
 

       

                           

 

PLATHELMINTHES (VERS PLATS)

Organismes au corps mou, aplati, non annelé et dépourvus de pattes. Ils sont primitifs. Parmi les Plathelminthes, on compte les Planaires qui vivent dans les eaux courantes et stagnantes. Ils sont carnivores et se nourrissent de petits invertébrés. Ils servent d'indicateurs biologiques du fait de leur exigence stricte pour la qualité de l'eau.

                                                                Polycelis                                                        Crenobia

                                         

 

ANNELIDES (VERS ANNELÉS)

Organismes au corps segmenté, mou, allongé, plus ou moins aplati, contractile et dépourvus de pattes. Les Oligochètes (corps pourvu de soies), qui vivent dans les eaux stagnantes, peuvent être détritivores ou prédateurs (Ex : Tubifex). Les Achètes (corps dépourvu de soies), ou sangsues, forment une autre classe des Annélides et possèdent une ventouse qui leur permet de se nourrir du sang d'invertébrés (hématophages), de cadavres (nécrophages)…

 

                Tubifex tubifex                         Hirudo (sangsue médicinale)                            Helobdella

                            

 

MÉDUSES (CNIDAIRES)

On les rencontre exceptionnellement, leurs apparitions et disparitions étant brutales. Très petites en eau douce.

                                                                     

ARACHNIDES

Arthropodes ayant 4 paires de pattes. La principale espèce que l'on trouve est l'Argyronète qui vit dans une cloche d'air dans les eaux stagnantes. Elle chasse ventre en l'air de petits invertébrés aquatiques et même des têtards. On trouve aussi des Hydracariens, acariens au corps mou et globuleux dont les larves aquatiques sont parasites d'insectes aquatiques.

 

                                                            Argyronète                                              Hydracarien Hydrachna

                                                                       

 

CRUSTACÉS

Arthropodes au squelette externe qui possèdent 2 antennes, 2 antennules, 3 paires d'appendices

masticateurs. Ils sont constitués de 2 groupes :

- les Entomostracés qui composent principalement le zooplancton

- les Malacostracés dont les Gammares, les Aselles et les Ecrevisses.

 

                                                             Aselle                                                                      Gammare

                                                      

 

 

étonnant ce bryozoaïre, cette espèce de masse gélatineuse se retrouve de plus en plus fréquemment dans nos lacs. Le nom de cet organisme mi animal mi végétal est Pectinella Magnifica. Le nom bryozoaïre vient du grec bruon (mousse) et zôon (animal).  Les bryozoaïres, sont un peu comme des polypes coralliens. Ils prospèrent en filtrant les eaux et en bâtissant leur chambre de vie en colonie pouvant compter plusieurs milliers d'individus.

                                                                                  

 

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