Nuisibles

 

les cormorans

 

 

Etude des impacts de la populations de grands cormorans

La direction départementale des territoires (DDT) organise une participation du public sur un projet d’arrêté préfectoral relatif à l’autorisation de destruction d’oiseaux de l’espèce "Grand Cormoran" pour les saisons d’hivernage 2013-2014, 2014-2015 et 2015-2016. Les opérations de destruction de ces oiseaux sont au profit de populations de poissons menacées sur cours d’eau (eaux libres) et sur piscicultures (eaux closes).

 ( la consultation est close depuis aout 2013 )

Voir ici : http://www.saone-et-loire.gouv.fr/destruction-de-l-espece-grand-a5456.html

Je ne suis pas surpris du Président de l'AAPPMA d'Autun ainsi que du Président de la Fédération de pêche de la Saône et Loire, aucune communication sur cette participation du public, ni sur la consultation en ligne, les pêcheurs de la Saône et Loire sont les grands oubliés, elle est belle la démocratie.

Les pêcheurs son-t-ils aussi bien considérer ?, là est la question

Par contre pour communiqué sur le changement de règlementation sur la pêche en 2014, là ça communique.

Heureusement que le Président Michel Raymond défend les pêcheurs de l'Arroux et de la Saône et Loire, j'ai eu location depuis plusieurs années de m'entretenir avec lui sur ce problème récurrant et sur les obstacles pour réaliser les tires dans l'Autunois-Morvan.

La Fédération de pêche de Saône et Loire a-t-elle les compétences pour traités le sujet ?

Je dirais plutôt que les pécheurs gâchent la vie des cormorans, depuis 2009 une commission existe par la Fédération de pêche. Combien de tire a-t-il été réalisé dans le domaine privé depuis ?, vu que l’association des chasseurs de gibiers d’eau se charge du domaine public.

Un volatile très mystérieux qui fait disparaître les pétitions des pêcheurs de l'UGAPM, on peut lui souhaiter un bon appétit pour la saison 2012-2013 dans le privé en Saône et Loire.

Plus de 4000 cormorans seraient présents en Saône-et-Loire, gâchant la vie des pêcheurs. La chasse est ouverte.

Les 32 000 pêcheurs de Saône-et-Loire n’aiment pas le cormoran qui leur «vole» le poisson. Problème récurrent observé ces dernières années pour cet oiseau aquatique-une espèce protégée mais dont l’Europe a autorisé la régulation car considéré comme nuisible- a tendance à se sédentariser et à proliférer.

Ainsi, comme les années passées, le préfet de Saône-et-Loire a signé un arrêté d’autorisation de destuction. Et si les quotas, 250 sur le domaine public, 1500 pour le reste,ne suffisent pas aux yeux des pêcheurs, les «tireurs» de l’association des chasseurs de gibiers d’eau s’apprêtent à passer à l’acte.

http://www.lejsl.com/environnement/2012/09/26/les-cormorans-en-ligne-de-mire-saone-et-loire-les-cormorans-peuvent-etre-chasses

 
Le problème des cormorans sur l'Autunois-Morvan, oui le Maire d’Autun a subi la pression d'un écolo qui lui-même a dit non sur les tirs au plan d’eau du Vallon qui m'a été confirmé par le président de la Fédé et la DDT et de plus il envoie la responsabilité au préfet ce qui est faux, nous sommes dans le domaine privé et non public et le préfet ne donne pas d'autorisation, le maire est le premier OPJ de sa commune a lui de faire la demande.
Dommage que le nouveau président n'a pas répond à ma question sur la nouvelle pétition des cormorans et de faire comme il avait dit en septembre d’envoyer des mails pour bloquer la boite du Maire, de faire comme l'écolo.
Aurait-il eu le courage d’aller à l’encontre de son patron le Maire d’Autun ?.
La seule réponse du président de la Fédé, qui précisé qu’une réunion entre la fédération de chasse, l’association des chasseurs de gibiers d’eau, l’association des piégeurs 71 et la fédé avaient eu lieu dernièrement pour faire une proposition commune au préfet sur les cormorans. Ben bon courage sur le domaine privé de la ville d’Autun.

Après plusieurs années de relances à la Fédération de pêche, DDT, l’ADCGD sur le sujet des cormorans, elle prend enfin conscience en 2012 sur les problèmes de ces oiseaux. Grâce à la mobilisation des sites internet et blog des pêcheurs qui permet de faire avancer notre mécontentement en Saône et Loire, on se posera plus la question a quoi sert la commission cormoran de la Fédération du département. Selon moi un grand coup de PUB, il y a t-il pas des élections prochainement ?

Il suffit pas d'avoir des autorisations préfectorales seulement dans le domaine public, le problème sera transféré  dans le secteur privé.

http://www.lejsl.com/loisirs/2012/02/05/l-union-sacree-contre-le-grand-cormoran

 

Ici présentation à notre AG en janvier 2011

 

Grand mystère de la pétition déposer chez les dépositaires de cartes de pêche en 2011, de nombreux pêcheurs ont signé celle-ci qui a disparu depuis.

Une nouvelle pétition est mis en place que j'ai transmise au nouveau président de l'AAPPMA d'Autun plus de nouvelle depuis.


Affaire à suivre ???? 

 

Nous sommes toujours en attente de réponse depuis

 

 

Proposition de l'UGAPM

Le 25 aout 2011 commission cormorans a la DDT

Attente du compte rendu de réunion

 

En ce qui concerne les tires de cormorans sur le plan d'eau du Vallon, le vide juridique est résolu, le Maire d'Autun refuse tout simplement la régulation. L'UGAPM a mis en place une pétition sur la régulation des cormorans mystérieusement disparu chez les dépositaire de carte de pêche. 
 

1) Reception des dossiers aux AAPPMA plutôt pour évité de prende du retard sur la régulation ainsi que l'arrêté du préfet nous devont la recevoir plutôt, cela nous permet une meilleur organisation des tires.

2) l’arrêté préfectoral *article 1*, rajouter les personnes autorisées à procéder aux tirs : les gardes de pêche assermentés des AAPPMA, chasseurs gibiers d'eaux, sous la responsabilitée du président de l'AAPPMA.

3) Autorisation des tires en 1er et 2ème catégorie domaine priver avec l'accord des propriètaire

*/4 ) Application de l'Art 7 en Saône et Loire/*
*/Opérations au profit de populations de poissons /**/menacées sur plans d’eau et cours d’eau/*
 
*Art. 7. - */Organisation des opérations./

Dans les zones où la prédation de grands cormorans présente des risques pour des populations de poissons menacées, les dérogations peuvent être accordées par le préfet aux personnes qu’il aura habilitées pour effectuer des opérations de tir sous le contrôle technique d’agents assermentés mandatés à cet effet.

Ces agents établiront avant la réalisation des tirs la liste des personnes pouvant être habilitées à tirer et définiront les conditions des opérations d’intervention (notamment les lieux, périodes et modalités de retour de l’information) afin qu’ils puissent veiller à la cohérence des opérations prévues.

Notamment, à leur demande, les propriétaires ou fermiers riverains des cours d’eau et plans d’eau situés au-delà des zones de pisciculture, les pêcheurs membres d’une association agréée pour la pêche et la protection du milieu aquatique ainsi que toutes personnes qu’ils mandatent et qui sont titulaires d’un permis de chasser valable pour l’année en cours pourront participer à ces opérations.

 

 

 

Nous avons trois personnes qui sont chargé de réguler les cormorans sur nos frayères à Brochets.

Le grand cormoran, ou cormoran commun (Phalacrocorax carbo), est un oiseau aquatique qui appartient à la famille des phalacrocoracidés, dont les cormorans sont les seuls représentants. Cette espèce présente une très large aire de distribution (Europe, Asie, Océanie, Afrique, et une frange est de l'Amérique du Nord), au sein de laquelle on distingue habituellement 5 à 8 sous-espèces. Cet oiseau a une taille moyenne de 90 cm (84 à 98 cm) pour 150 cm d'envergure en moyenne (de 130 à 160 cm) et un poids de 2 à 3,7 kg.

les contenus stomacaux révèlent que ces oiseaux consomment à peu près 450g de poissons par jour.
Les espèces prélevées sont variées : gardons, brochets, ombres, sandres, truites, anguilles... Ils pêchent sur tout les milieux. la taille des poissons est comprise entre 8 et 18 cm en moyenne mais ont a vu des poissons de 40 cm dans leur estomac. Imaginez l'impact sur la pyramide des âges et sur les futures générations de reproducteurs. N'oublions pas les poissons blessés qui finiront par mourir et leurs dortoirs ,de malheureux arbres qui ,couverts de fientes finiront eux aussi par mourir.

 

   

 

 

 

Le ministère de l’Environnement envisage de lever la protection du cormoran

Le ministère tchèque de l’Environnement prépare un décret pour mettre fin à la protection du cormoran en République tchèque. Cet oiseau protégé devient nuisible aux poissons dans les étangs et les rivières tchèques.

Selon le ministère, le cormoran n’est plus une espèce menacée et le nombre de ces oiseaux pourra être réduit par la chasse. Chaque année le ministère doit payer 40 millions de couronnes (1,6 million d’euros) pour dédommager les propriétaires des étangs pour les dégâts causés par des milliers de cormorans, oiseaux migrateurs qui s’arrêtent sur le territoire tchèque pour se nourrir. Le décret pourrait entrer en vigueur le 1er septembre prochain.

La france va encore etre à la traine !!

 

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Après ça chauffe et ça brûle a la Fédé du Doubs, les pêcheurs pro contre-attaquele silure en ligne de mire

Les pêcheurs pro veulent démontrer la voracité du silure, et lancent un appel aux pêcheurs de loisirs d'envoyer des photos des contenus stomacaux des captures.

On constate depuis peu des articles sur les attaques du silure.

Maintenant il faut peut-être se poser la question combien de personnes se sont fait mordre par nos amis les bêtes ?

 

       

 

        

 

Certains pêcheurs massacres les silures

La glane n'est pas considéré comme nuisible ou envahissant par la loi Française, ni par l'Europe.

Je trouve cela intolérable de massacrer ces poissons, si certains pêcheurs n'acceptent pas les silures dans les étangs ou lacs, il suffit simplement de le relâcher dans le fleuve.

Tout pêcheurs et modes de pêche a ça place au bord de l'eau pour pratiquer son loisir préférer et l'espèces qu'il recherche à pêché.

Mais, il faudrait aussi que les pêcheurs de silures évitent d'introduires cette espèces dans les plans d'eau ou étangs.

Les AAPPMA peuvent créer des étangs spécifique, silures, carnassiers,..., comme cela est déja fait pour la pêche a la carpe et la truite ... . Qui éviteraient les conflis entre pêcheurs. A chacun  ça pêche ! 

 

Faut-il classer le Silure en une espèce nuisible comme le poisson chat ?

Les pêcheurs aux engins souhaitent voir classer dans la catégorie des poissons nuisibles le silure, sa va pas être facile de prendre les dispositifs pour protéger les espèces indigènes et sauver les pêcheurs aux engins après avoir fait le show avec les élus.

http://www.lejsl.com/saone-et-loire/2012/04/17/sebastien-francois-futur-guide-de-peche

Je pense pas que les amoureux des glanes et certainement l'association silurusglanis laisseront passer le classement de cette espèce en nuisible, ses poissons doivent rester dans les grands Fleuves Français qui fait partie maintenant de nos cours d'eau.

http://www.lejsl.com/loisirs/2012/11/11/silurus-glanis-une-association-qui-defend-le-silure-glane

Dommage que sur l'article on n'a pas la position du président de la fédération de Saône et Loire et des pêcheurs professionels, affaire à suivre.

Les silures (Silurus) forment un genre de poisson d'eau douce de la famille des Siluridae. On compte aujourd'hui 16 espèces identifiées de silures dont la plus connue est le silure glane.

Combien de poissons le silure a-t-il engloutit depuis plusieurs années pour la taille de 2m60 et du poids de 120 Kgs ?

           

                            

Ne pas confondre les eaux du Danube et les eaux Française, Le Danube est le deuxième plus long fleuve d’Europe, après la Volga qui coule entièrement en Russie. La source officielle du Danube est le Breg et la Brigach est donc le premier affluent important du Breg, nommé Danube dès cette confluence,  il mesure 2 875 km à partir de Donaueschingen et 3 019 km à partir de sa source...

Le Danube a une biodiversité exceptionnelle "Malgré les effets négatifs de l’activité humaine, le delta garde une densité très élevée en espèces rares ou absentes du reste de l’Europe. C’est pour cette raison qu‘en 1990 le delta, le complexe lagunaire Razim-Sinoe et les zones marines contiguës furent déclarés «réserve de la Biosphère» et soumis dans les années 1990 à un triple statut international de protection: réserve de la biosphère (1998, partagée pour un tiers avec l’Ukraine), patrimoine universel naturel (1991) par l’Unesco et zone humide d’importance internationale par la Convention Ramsar (1991).


Les amphibiens sont représentés par deux espèces de caudates et six espèces de Salientia, et les reptiles sont représentés par 8 espèces, la plupart des serpents, de la faune de mollusques gastéropodes.

Les poissons sont représentés par 136 espèces, 98% de la faune aquatique européenne, la plupart d’entre eux sont des poissons d’eau douce a 60%, et les autres migrent de la mer Noire au printemps. Parmi ces derniers, les esturgeons et les maquereaux jouent un rôle important à la fois scientifiquement et économiquement".

Retour a l'origine de son introduction du silure dans les années 1966, C'est dans l'étang de Pontremble, en plein coeur de la Bresse, que les premiers silures ont été introduits dans la Saône.

Un pisciculteur qui exploitait cette retenue d'eau d'une trentaine d'hectares, située sur la commune de Lescheroux dans l'Ain, raconte comment il a fait venir 29 spécimens d'un poids moyen de 3 kilos en provenance directe du Danube.

Deux années plus tard, lors de la vidange de l'étang, ces léviathans d'eau douce proches des poissons-chats, dont les plus gros spécimens peuvent mesurer jusqu'à 3 mètres de long, ils avaient triplé de poids et s'étaient même reproduits, "j'ai lâché vingt petits dans la Sane", colonisant les rivières situées en aval où ils font souche : la Seille, la Saône et le bassin hydrographique du Rhône, tous les silures ne proviennent évidemment pas de l'étang de Pontremble.
Dans les années qui ont suivi, d'autres pisciculteurs ont procédé à des lâchers sur le réseau hydrographique, en particulier en Camargue, dans le petit Rhône et en Lorraine, dans la Meuse et la Moselle. Le silure a également emprunté les canaux qui relient un bassin à un autre.

Mais les amateurs de pêche sportive qui vouent à ce poisson un véritable culte ont aussi contribué à son extension en alevinant eux-mêmes les cours d'eau, lacs, étangs...ce qui est strictement interdit. 

Son menu se compose principalement d'écrevisses, moules et de poissons blancs, gardons, brèmes, on retrouve aussi dans son estomac des sujets : sandres, brochets et même des canards ou des cormorans ou rats et des objets...., sa nourriture est très variés, et chaque année il consomme environ son propre poids.  

Un régime alimentaire très opportuniste, le réchauffement climatique, les aménagements des cours d'eau et les introductions volontaires par les pêcheurs à la ligne, expliquent Jean-Pierre Proteau et Olivier Schlumberger, chercheurs au Cemagref de Montpellier.

Aujourd'hui, on nous dit que le silure, mangent des écrevisses, j'espère qu'il fait la différence entre les écrevisses américaines et nos écrevisses autochtones, et seulement des poissons blancs, de batraciens et de crustacés, j'espère que son régime alimentaire dépende avant tout de l’abondance et de l’accessibilité de la ressource préférée.

Pour un poisson de si grosses tailles, et d'un grossissement important, je pense pas que celui-ci ne dégusterai pas un brochet, Sandre, perche, carpe ......a moins qu'il soit très difficile dans son menu.

En 2005 le président de la Fédéraion de pêche de Saône et Loire souhaite que le silure soit classé indésirable, car depuis une quinzaine d'années la Fédération a dépensé des sommes considérables pour la restauration des frayères à brochets sur le val de Saône.

En 2007 un rapport est réaliser, il vaut ce qu'il vaut : http://www.fichier-pdf.fr/2010/01/14/0h2d8jh/rapport-silure-2.pdf

Le silure déréglera-t-il les écosystèmes à long terme ?, se comporte-t-il comme un envahisseur qui se développe au détriment des espèces autochtones nobles comme, l'anguille, l'amproie, brochet, truite, écrevisse, moule ... là est la question pour nos protecteurs des milieux aquatiques. Rappelons-nous le poisson-chat et la perche-soleil sont classés nuisibles. Pourquoi ?

Doit on promouvoir le silure, au détriment des crustacés d'eau douce et des autres espèces autochtones ?

La Fédération de pêche de Saône-et-Loire a organisé à la mi avril une initiation pêche au silure à destination des élus du Conseil Général de Saône-et-Loire, une promotion de la pêche aux gros poissons chats. http://www.peche-saone-et-loire.fr/index.php?mact=News,cntnt01,detail,0&cntnt01articleid=114&cntnt01returnid=15

Va-t-on sur une protection du silure de la Fédération de pêche en Saône et Loire ?

Le silure est un réel poisson sportif pour nos pêcheurs et un enjeu économique pour la pêche au gros en eau douce, mais attention de ne pas jouer avec le feu, d'autres poissons ont été introduits comme le Sandre ou le Black Bass, mais une pression de pêche est exercée pour la régulation, très apprécié par les pêcheurs, le silure se retrouve fatalement en début de la chaine alimentaire et sans prédateur potentiel.

Une vraie étude devrait être réalisée pour mettre en cohérence ou pas avec tout ce qu'il peut se dire dans les sites internet, blogs, vidéo ......et de se faire une vraie idée du sujet, il est préconisé de laisser ses poissons dans les grands Fleuves, surtout pas les introduires dans les lacs, étangs ....

Faut-il protéger le silure ou le considéré comme un nuisible ou le réguler ?

Voir les 2 articles :

Menace sur plus du quart des crustacés d'eau douce (Article le monde) 

La Liste rouge des crustacés d’eau douce de France métropolitaine (article )

Je suis pas un écolo, ni contre cette espèce qui fait partie maintenant de nos cours d'eau, mais plutôt un pêcheur réaliste, l'avenir nous le dira pour nos espèces autochtones, mais il sera peut-être trop tard.

Info ou intoxe :
Une baigneuse mordu par un silure :
http://www.20min.ch/ro/news/romandie/story/-Il-a-emporte-un-bout-de-mon-bikini--23765423

Le silure attaque les Hommes :


 

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L'ECREVISSE ROUGE DE LOUISIANE

1ères Rencontres Françaises sur les Ecrevisses Exotiques Invasives Du 18 au 20 juin 2013

 

De Louisiane, de Californie, américaine…toutes ces espèces d'écrevisses colonisent de plus en plus le territoire national, en gagnent du terrain chaque années


 

Originaire d'Amérique du Nord, elle est facilement  reconnaissable à sa couleur rouge sang de sa partie ventrale et de ses pattes.

  Cette espèce est surabondante dans le Marais breton, Le Marais Poitevin, la vallée du Lay.

  Introduite dans les années 1970, pour des raisons commerciales (pour compenser la réduction des importations en provenance de Turquie et la disparition des populations d’écrevisses indigènes).

L'écrevisse de Louisiane est omnivore, elle est avant tout carnassière et très agressive, elle peut s'attaquer aux têtards de grenouilles, aux pontes, petits poissons, larves diverses... Elle peut également consommer des plantes aquatiques et semi-aquatiques. A partir de son trou, l'écrevisse bien ancrée peut se saisir de proies plus volumineuses.

                                                                                

 Elle rentre en compétition directe avec les écrevisses indigènes. elle est également porteuse d’un champignon qui décime les écrevisses indigènes comme l'écrevisse à pattes blanches. Elle creuse des terriers de près de 2 mètres. Elle augmente la turbidité de l'eau.

Elle présente un cycle de deux reproductions par an. Adulte, elle est longue de 10 à 15 cm, une femelle, selon sa taille, donne de 200 à 750 œufs, par ponte. Agée de six mois elle peut se reproduire pour la première fois. Sa prolifération est inquiétante, elle peut atteindre dans certain secteur 2,5 tonnes/hectare.

Un arrêté est pris en 1983 : il interdit l'importation, le transport et la commercialisation de l'écrevisse de Louisiane. Cette espèce est classée « espèce susceptible de provoquer des déséquilibres biologiques ».

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Bonne nouvelle pour les pêcheurs ou mauvaise nouvelle pour nos espèces autochtones

L'aspe un poisson du Danube qui colonise la Loire

La Loire compte un nouvel habitant : l’aspe, un poisson de la famille des cyprinidés, originaire du Danube et déjà présent dans le bassin du Rhin en France.
La
La Loire compte un nouvel habitant : l’aspe, un poisson de la famille des cyprinidés, originaire du Danube et déjà présent dans le bassin du Rhin en France.
Loire compte un nouveau habitant l'Aspe (Aspius aspius) est un poisson d'eau douce de la famille des cyprinidés
La Loire compte un nouvel habitant : l’aspe, un poisson de la famille des cyprinidés, originaire du Danube et déjà présent dans le bassin du Rhin en France.
, origine du Danube comme le Silure et déja présent de le bassin du Rhin en France dans lequel il est entré via le percement du canal du Main.

C'est un prédateur chassant à la surface des eaux des poissons blancs de petite taille, ablettes et gardons, il peut atteindre 80 à 90 cm pour un poids de l'ordre des cinq kilogrammes mais au vu de sa présence récente, on n'a pas encore suffisamment de recul et il est probable que dans un futur proche on voit des spécimens de plus grandes tailles encore. Sa pêche est sportive car il a grosse défense, faite de rush et de saut, d'autant qu'il ne dédaigne pas vivre dans les forts courants.

Pour expliquer son arrivée en Loire, les pêcheurs comme le Muséum d’Orléans pointent du doigt les systèmes de canaux. L’aspe est déjà présent en Bourgogne. Est-ce une espèce introduite ou non ? . Sa répartition est en forte augmentation en Europe de l’Ouest et il régresse à l’Est. C’est typique des pionniers et cela accrédite la thèse qu’il vient spontanément, il a dû être aidé par les pêcheurs qui ont dû s’en servir comme appât. La même expansion s’est produite sur la Meuse en Belgique. Une femelle peut pondre de 60 000 à 500 000 œufs. La législation française considère l’aspe comme une espèce allochtone (étrangère), il est interdit de l’introduire dans les cours d’eau. Quant à un impact sur les autres espèces, pour les pêcheurs, il est encore trop tôt pour le mesurer. Comme le silure, ce n’est pas dans nos assiettes que l’on risque de le retrouver car il est plein d’arêtes, mais il fait le bonheur de la pêche sportive. Atteindre 80 cm pour 6 à 8kg, ce n’est pas rare chez l’aspe. «C’est un pois­son vo­race qui mange des pois­sons, des gre­nouilles et même de pe­tits oi­seaux en s’élan­çant hors de l’eau. Cer­tains craignent, un im­pact sur les ablettes», pré­cise René Ro­soux qui dé­fend la lé­gi­ti­mité de cette es­pèce en Loire. C’est un pré­da­teur qui vit dans les eaux de sur­face, il ne concur­ren­cera pas le si­lure et risque d’être une proie pour le bal­bu­zard. On ou­blie vite que dix es­pèces de Loire n’en sont pas ori­gi­naires : le sandre, la carpe, le pois­son-chat, trois es­pèces d’écre­visses… . Au final,  il s'agit d'un poisson invasif qui devrait concurencer nos espèces de poissons autochtones déjà présentes en Loire et prochainement dans les affluents Bourguignon. L'Aspe deviendra t-il une espèce nuisible ou pas ?

 

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La flore aquatique indésirable

                                                   

Depuis de nombreuses années, des pays lutte contre des prolifération d'algues unicellulaires.....Etats-Unis, Nouvelle-Zélande, Canada,Finlande, Hongrie, en Irlande, en Islande, en Norvège, en Pologne, en Roumanie.........sont en proie a la Dydimo : http://www.mddep.gouv.qc.ca/eau/eco_aqua/didymo/didymo.pdf

En 2006, une toute nouvelle espèce aquatique envahissante a fait son apparition dans la rivière Matapédia, soit l’algue Didymosphenia geminata, également connue sous le nom de « Didymo ». Cette algue n’est ni toxique, ni pathogène, et elle ne rend pas l’eau impropre à la consommation. Toutefois, lorsqu'elle envahit un plan d'eau, elle peut, selon l’ampleur des proliférations qu’elle produit, dégrader l'habitat des organismes indigènes et modifier la variété des algues et des invertébrés qui peuplent le fond des rivières et des lacs. Cette section présente des outils de sensibilisation pour inciter les pêcheurs et les autres usagers à adopter des mesures de prévention pour limiter l’introduction d’algues envahissantes dans les cours d’eau. 
 

http://www.youtube.com/watch?v=Wcp719utyms                   

L'algue Didymosphenia geminata est une diatomée d'eau douce, unicellulaire et microscopique. Même si elle est microscopique, la didymo peut former de denses colonies, appelées amas.

Afin d'éviter une propagation de cyanobactéries ou d'autres facteurs pathogènes issuent d'autres bassins versants dans les eaux, il est recommandé de désinfecter vos chaussants, waders, cuissardes, bottes et autres épuisettes.

2 solutions simples s'offrent à vous :

  • séchage au soleil
  • ou bain javelisé


  La faune aquatique indésirable

Pseudorasbora

Le Pseudorasbora parva est un poisson d'origine asiatique (Japon, Taïwan, Corée, Chine).
Il a été introduit en Europe et en Amérique du Nord dans les années 60 accidentellement, il présente des caractéristiques d’espèce invasive, il se reproduit très vite.
Un poisson très vif, vit en banc dans les étangs et les rivières à faible courant, se nourrit de petits crustacés et du frai des autres poissons.
En cas de capture, le pseudorasbora doit être systématiquement détruit, sa remise à l’eau est interdite.
L'étude parasitologique d'un échantillon de 203 individus a montré que 35 % étaient porteurs de larves du nématode Anguillicola crassus. (aussi un parasite de l’anguille d’origine asiatique)


Cette espèce  n’est pas classé dans la liste des espèces présents en France par arrêté du 17 décembre 1985, car susceptible de créer des déséquilibres biologiques.
Donc il est interdit d’introduire cette espèce dans les eaux y compris l’utilisation comme vif.
 les dangers relatifs aux alevinages à partir de poissons blancs dans ce cas précis, parmi lesquels il passe inaperçu.

 

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le ragondin

 

 

Les dégâts causés par le ragondin:


Le ragondin creuse des terriers de plusieurs mètres de long, sur plusieurs niveaux. L'échafaudage de ces terriers a pour effet d'affaisser les berges face à des poids lourds, comme les engins agricoles, entraînant de lourdes conséquences économiques.
Ces derniers roulent dessus, sans se soucier de la fragilité du terrain, et entraînent l'écroulement successif de tous les terriers.
Cet effondrement des berges fait reculer les berges de manière significatives.
De plus, lors d'inondations importantes et de longues durées, l'eau rentre dans les terriers, érode le sol, ce qui fait tout écrouler. Mais le ragondin s'en prend aussi aux cultures, au système de drainage.
Il s'attaque aussi aux légumes, aux céréales, aux joncs et à l'écorce des arbres.

           Mais le ragondin ne mange pas tout ce qu'il coupe :  il abandonne de 40 à 80% des plantes qu'il a coupées.

Originaires d'Amérique du Sud pour le ragondin et d'Amérique du Nord pour le rat musqué, ils ont tous deux été introduits en France dans des fermes d'élevage, se sont échappés pour diverses raisons, et sont présents actuellement dans toute la France.

Description
    Le ragondin a une tête et un corps de 42 à 63 cm, une queue conique et nue de 30 à 40 cm, et pèse de 4 à 10 kg. Il est de couleur brune, a des incisives oranges, et des pattes postérieures palmées. On trouve le ragondin au bord des cours d'eau, étangs et marais, il est herbivore. La femelle a deux à trois portées par an de 5 à 7 jeunes qui atteignent leur maturité sexuelle vers 6 mois. Le rat musqué est de plus petite taille, de 25 à 35 cm, à une queue poilue et aplatie latéralement de 20 à 27cm, et pèse de 0,6 à 2 kg. Il vit dans les mêmes milieux que le ragondin et est herbivore. La femelle a 3 à 4 portées par an de 3 à 7 jeunes.

Conséquences sur le milieu :
    En consommant la végétation aquatique et celle des rives, ces deux espèces réduisent la surface des herbiers utilisés par les oiseaux et poissons lors de la reproduction. Ils creusent des terriers de quelques mètres de profondeur et dégradent ainsi les berges, accélèrant le colmatage du lit et en mettant en périls des ouvrages (piles de ponts, digues...). C'est également un ravageur de cultures (maïs, blé) et de prairies.

Moyens de lutte :
    Le ragondin est tellement implanté dans toute la France qu'il n'est maintenant plus possible de l'éradiquer. Cependant des moyens peuvent être mis en place pour limiter leur prolifération : Les cultures peuvent être protégées en évitant simplement de les implanter à proximité des cours d'eau et laisser une bande enherbée naturelle suffisamment large. La meilleure protection contre les terriers est d'avoir une végétation ligneuse (arbres) sur les berges qui stabilise les berges par son système racinaire.
La destruction du ragondin est possible lorsque ceux-ci provoquent des dégâts importants. Le piégeage peut être effectué à l'aide de cages pièges en respectant certaines règles (cages spéciales homologuées, élimination sans souffrance des animaux... se renseigner auprès de la fédération des chasseurs du département).


Avant juillet 2007 il fallait obtenir un agrément auprès de la préfecture pour pouvoir piéger les ragondins. Depuis, la réglementation a évolué et tout personne peut piéger les ragondins et rats musqués à condition d'avoir l'accord du propriétaire du terrain.

 

Le ragondin peut être porteur d'une maladie, appelée "Leptospirose" qui peut être transmise à l'homme et avoir de graves conséquences. Il faut éviter de toucher l'animal, ainsi que la terre souillée à mains nues et éviter de se baigner dans des zones qu'il fréquente. Les symptômes de la maladie peuvent être les suivants : fièvre, frisssons, douleurs musculaires, maux de tête. Ils évoluent avec des atteintes viscérales, hépatiques (jaunisse), rénales. Si vous présentez un de ces symptômes et avez pu être en contact avec des eaux contaminées (baignade, pêche, piégeage...) dans les quinze jours précédant l'apparition de ceux-ci, signalez-le à votre médecin qui pourra rechercher la présence de la maladie ou non.

 

le rat Musqué

 

Le rat musqué (Ondatra zibethicus) (ou rat d'Amérique) est un rongeur de la famille des muridés de 30 à 40 cm de long qui pèse jusqu'à 1,5 kg (sec). Il est réputé pouvoir vivre une dizaine d'années en captivité, mais il ne dépasse que rarement 3 ou 4 ans dans la nature. Excellent nageur, il peut parcourir près de 100 m sans respirer sous l'eau ou y rester submergé et immobile plus de 15 minutes s'il se sent menacé.

Originaire d'Amérique du Nord, il a été introduit en Europe au début du XXe siècle pour sa fourrure et comme sujet de curiosité (en Bohême au début du XXe siècle). Il a été élevé dans de nombreux élevages en Europe, avant que des individus échappés d'élevages ou volontairement libérés dans la nature colonisent les milieux naturels et agricoles. Il est devenu dans les années 1960 le mammifère le plus commun des cours d'eau des zones agricoles d'Europe de l'Ouest où il cause d'importants dégâts.

Il ne faut pas le confondre avec le ragondin (Myocastor coypus), un autre rongeur beaucoup plus gros (jusqu'à 9 kg) de la famille des capromyidés originaire d'Amérique du Sud, lui aussi introduit en Europe, mais moins invasif et qui passe plus difficilement l'hiver.

                                                                                        Description

  • Il possède une grosse tête avec des incisives puissantes, de fortes pattes postérieures frangées sur leur bord externe de petits poils natatoires.
  • Les membres antérieurs sont beaucoup plus courts.
  • De solides griffes lui permettent de creuser efficacement les sols
  • Longueur : 50 à 61 cm, dont 30 à 36 cm pour la tête et le corps, 20 à 25 cm pour la queue, presque glabre, noirâtre, écailleuse et comprimée latéralement (à part le castor, c'est le seul rongeur qui n'ait pas une queue arrondie).
  • Couleur : plus foncée sur le dos (brun à presque noir) et plus claire sur le ventre (brun-gris). Sa couleur peut légèrement varier avec l'âge.
  • Fourrure : Un duvet très dense de sous-poils gris le protège du froid, sous une couche de poils de couverture rigides et brillants.

                                            Alimentation

C'est un herbivore, mais si son régime alimentaire est essentiellement composé de végétaux, il le complète en hiver par quelques animaux aquatiques. Il est notamment capable d'ouvrir les coquillages (anodontes, moules zébrées qu'il casse toujours de la même manière). À l'occasion il peut également se nourrir de poissons laissés sur la rive par des pêcheurs.

                                                 Habitat

C'est un animal relativement ubiquiste, mais qui reste amphibie.
Il ne vit qu'à grande proximité des eaux dormantes ou courantes ; il creuse des terriers dans les berges débouchant normalement sous l'eau, ou lorsqu'il n'est pas dérangé construit des « huttes » rappelant celles des castors : amoncellements de branches et débris végétaux dans les roselières.

Il apprécie peu les berges en pentes très douces, notamment si elles sont piétinées par les animaux (son terrier s'effondre).

Dès qu'il peut y creuser un terrier, éventuellement en passant sous les parois de béton, il n'hésite pas à coloniser les berges de canaux très fréquentés.

                                              Reproduction

Dès la maturité sexuelle, acquise dès l'âge d'un an, le mâle et la femelle produisent – du printemps au début de l'été, via des glandes sexuelles – une substance à l'odeur musquée qui signifie qu'ils sont prêts à s'accoupler.
La gestation est brève (environ 30 jours), ce qui explique la prolificité de l'espèce : 2 à 3 portées par an sont possibles, avec 6 à 7 petits par portée, allaités de 21 à 28 jours. Le mâle s'occupe des petits avec la femelle, dans le terrier avant leur émancipation.
À l’automne, les jeunes sont autonomes et quittent leurs parents pour chercher un nouveau territoire.

                                            Espèce invasive

Cette espèce invasive a colonisé les cours d'eau du nord de la France et de la Belgique dans les années 1960 à partir d'animaux introduits ou échappés d'élevages, ou relachés par des éleveurs alors que le cours de la fourrure chutait.

Il fait partie des espèces invasives en Europe, classé nuisible et faisant l'objet d'une lutte intensive dans les zones agricoles situées entre les Pays-Bas et la région parisienne.

                                                    Impacts

Il cause des dégâts physiques aux digues et aux berges qu'il sape avec ses terriers.
Il a aussi un impact significatif sur les
roselières (mesuré par l'ONCFS en France en comparant des zones de roselières protégées par des grillages (exclos) avec des zones non protégées).


Capable de mobiliser environ 1 m3 de terre par an, le rat musqué y dégrade en effet les berges raides des fossés et des cours d'eau qui drainent les zones cultivées. Il déchausse les saules plantés au bord des mares et cours d'eau. Il est très difficile de le chasser et plus encore de l'éradiquer, car il se reproduit rapidement et il bénéficie dans ces régions d'une quasi-absence de prédateurs et d'une nourriture facile et très énergétique partout où les champs avoisinent les cours d'eau, ce qui est devenu très fréquent depuis que les remembrements dans les années 60 à 80 ont mis en culture des milliers de prairies alluviales et de bas-pays (céréales, maïs et pommes de terre ainsi que les betteraves sont appréciés de l'Ondatra).
Dans cette région, l'USAN (
Union des syndicats d'assainissement du Nord) coordonne la lutte contre le rat musqué sur son territoire et en lien avec ses homologues belges (flamands et wallons) depuis avril 1968.

Il peut véhiculer la leptospirose, l’hantavirose (et la maladie de Lyme dans les régions où les tiques sont nombreuses) et probablement d'autres maladies.

En France par exemple, le rat musqué est pour cette raison inscrit sur la Liste des animaux susceptibles d'êtres classés nuisibles. Il fait l'objet d'une lutte organisée dans les Flandres belges et françaises, régions où il a trouvé un habitat idéal (nombreux cours d'eau et watringues aux berges raides où il se cache facilement et source abondante de nourriture d'origine agricole).
 
                                                                             

LE POISSON CHAT

 

Il n'existe pas moins de 45 espèces de poissons-chats dans le monde, dont 3 espèces seulement sont présentent en Europe. Le poisson chat a un corps moyennement allongé, assez massif et cylindrique dans sa partie antérieure., Sa peau est nue. Il existe une nageoire dorsale adipeuse. Sa tête est large et aplatie avec une grande bouche entourée de 8 barbillons. Les premiers rayons épineux des nageoires dorsale et pectorales sont légèrement denticulés. Son dos et ses flancs sont de couleur sombre, souvent brun-verdâtre et son ventre blanchâtre.

Originaire de l'Amérique du Nord, le poisson-chat est bien implanté en France et ce depuis 1950. A l'origine, il se serait échappé des aquariums du Muséum d'histoire naturelle à Paris pour coloniser la Seine, via les égouts.

 

 

LA PERCHE SOLEIL

 

Avec son dos élevé et son ventre arrondi, la Perche-soleil se caractérise aussi par sa petite bouche oblique et ses joues sans écailles. Sa nageoire dorsale longue comprend des rayons épineux. Ses couleurs trés vives la distingue des autres poissons. A dominantes bleu et vert sur le dos, les flancs sont jaunes orangé. L'extrémité de l'opercule présente, chez les mâles, une tache rouge.

La Perche-Soleil est originaire d'Amérique du nord. Introduite en Europe vers 1880, elle s'est étendue excepté en Espagne. En Italie, Seul le Nord du pays semble lui convenir.

 

                          La flore aquatique indésirable

 

La Jussie  (Ludwigia sp)

                                  

Originaire d'Amérique du Sud, introduite en France au 19è siècle à des fins ornementales, la jussie présente un comportement envahissant à l'échelle de nombreuses régions françaises. Elle n'est pas encore présente sur l'Eure, mais se trouve sur le Loir et la Conie. Il est important de connaître cette plante afin de pouvoir l'identifier et éviter son installation
si elle apparaissait sur le cours de l'Eure. 

Description :   
    C'est une plante aquatique aux fleurs jaunes de 2 à 5 cm de diamètre. Cette plante affectionne les eaux stagnantes, les secteurs bien éclairés favorisent sa croissance. La Jussie peut se développer jusqu'à trois mètres de profondeur et se dresser jusqu'à 80 cm au dessus de l'eau. Elle se reproduit par bouturage, le moindre fragment peut donner naissance à un nouvel herbier.

Conséquences :
    La jussie se développe en herbiers très denses et occasionne une forte perturbation sur le milieu : elle se propage très rapidement au détriment des autres plantes aquatiques, peut nuire aux espèces animales en les privant d'espace de repos, de nidification..., elle altère la qualité de l'eau et rend certaines activités difficiles voire impossibles à pratiquer (pêche, activités nautiques...)

Que faire si vous découvrez des plants de Jussie dans l'Eure ? Dans un premier temps avertir le syndicat de rivière ou la fédération de pêche d'Eure et Loir. Surtout ne pas faucarder les plantes, cela la fragmenterait et engendrait sa dissémination. Ne pas utiliser des produits phytosanitaires qui peuvent présenter des risques de pollution de l'eau. La technique est de l'arracher manuellement en évacuant tous les fragments hors du site (brûlage, enfouissage...).

 

                                                                                     

LE MYRIOPHYLLE DU BRESIL

 

                                                                    

Parmi les plantes aquatiques considérées comme envahissantes, le myriophylle du Brésil tient sa place. IL est originaire d'Amérique du Sud.

  Le Myriophylle du Brésil a été introduit pour la beauté de son feuillage par un botaniste dans les jardins de Talence. On signale son caractère envahissant dès 1913 au Nord de Bordeaux.

  La présence du myriophylle étouffe les autres plantes et provoque leur disparition progressive. En réalité, cette plante exotique prend peu à peu la place des plantes aquatiques autochtones. C'est un vrai danger pour la diversité biologique végétale mais aussi animale.

Le myriophylle du Brésil est une plante amphibie, il peut développer hors de l'eau des tiges allant jusqu'à 30 à 40 cm de hauteur, les tiges pouvant atteindre 3 m de long. Sa colonisation se faisant par bouturage, on le rencontre essentiellement dans les milieux stagnants ou faiblement courants. Son développement est très inquiétant en Vendée : notamment dans le Marais du Gué Gorand-Jaunay, le Marais Breton...

  Il gène la pêche et la navigation. IL étouffe la végétation (quelques lemnacées ou azolla peuvent subsister entre les tiges émergées). Il participe à la banalisation des écosystèmes et surtout c'est un gros consommateur d'oxygène.

Ses feuilles sont constituées de très fines lanières vert tendre. Elles sont attachées par groupe de 4 ou de 6 sur les tiges. Ces dernières peuvent atteindre 3 mètres de long.   

  Le myriophylle du Brésil présentent de grandes similitudes avec la jussie. Tous deux ont des besoins importants en lumière pour se reproduire. En France, ils se propagent par bouturage. C'est pourquoi il ne faut ni les cueillir, ni les arracher. Il suffit d'un simple brin pour obtenir une plante envahissante. Belle mais dangereuse… Le moyen qui reste actuellement le plus efficace pour lutter contre sa prolifération est l'arrachage des plants.


 source : http://fr.wikipedia.org

 

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